Que reste-t-il de l’héparine à la phase aiguë de l’ischémie cérébrale ? - 01/03/08
E. Touzé ,
C. Arquizan ,
J.-L. Mas
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L’importance des phénomènes thrombotiques ou thromboemboliques dans la genèse des accidents ischémiques cérébraux (AIC) et le risque de complications thromboemboliques veineuses précoces expliquent l’intérêt porté aux anticoagulants et, en particulier, à l’héparine à la phase aiguë de l’ischémie cérébrale. La méta-analyse des essais thérapeutiques sur les anticoagulants à la phase aiguë montre que ce traitement est associé à un excès de 9 hémorragies intracérébrales et de 9 hémorragies extracérébrales pour 1 000 patients traités et que ces complications contrebalancent les effets bénéfiques (Gubitz et al., 2001). Malgré l’absence de preuves en faveur de l’utilisation systématique de l’héparine à la phase aiguë d’un infarctus cérébral, ce traitement reste prescrit par de nombreuses équipes.
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Vol 160 - N° 6-7
P. 728-735 - juillet 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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