Tumeurs du testicule à expression endocrine - 01/01/97
Service d'endocrinologie, centre hospitalier universitaire de Caen, avenue de la Côte de Nacre, 14033 Caen France
Résumé |
Les tumeurs testiculaires représentent 2 à 3 % des néoplasmes masculins. Quatre-vingt-quinze pour cent de ces tumeurs sont des tumeurs germinales. Les tumeurs à cellules de Leydig sont rares mais ce sont celles qui ont le plus constamment une expression endocrinienne. La gynécomastie constitue le principal signe d'appel clinique mais peut manquer. Le diagnostic est fait sur le profil hormonal caractérisé par l'hyperestradiolémie et l'échographie testiculaire. La tumeur à cellules de Leydig est le plus souvent bénigne. Au contraire, les tumeurs germinales du testicule sont toujours malignes, ont une expression clinique dominée par le syndrome tumoral testiculaire, et une expression endocrinienne principalement biologique. À côté des marqueurs tumoraux human chorionic gonadotropin (hCG) et alpha-foetoprotéine (AFP), l'étude des stéroïdes et des gonadotrophines circulants a permis de mieux caractériser les conséquences d'une sécrétion chronique d'hCG (fig 1).
Mostofi et un groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont proposé en 1977 une classification des tumeurs germinales [64] qui est rappelée dans le tableau I. Nous aborderons principalement les tumeurs à cellules de Leydig qui constituent le modèle de tumeur testiculaire à expression endocrine, et les cellules germinales du fait de leur fréquence et des aspects endocriniens nouveaux et complexes qui émergent de la littérature.
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