Adénomes gonadotropes - 01/01/97
Dominique Seret-Bégué : Attachée prorogée, service d'anatomie pathologique
Marie-Laure Virally-Monod : Chef de clinique-assistant, Service de médecine interne B
André Warnet : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise-Paré, 75475 Paris cedex 10 France
Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, avenue Denfert Rochereau, 75674 Paris cedex 14, et Inserm U 342 France
ECMR-CNRS URA 1449, université Paris VI France
Hôpital américain de Paris, 63, boulevard Victor Hugo, 92202 Neuilly-sur-Seine France
Résumé |
Les adénomes gonadotropes sont fréquents, observés habituellement chez l'homme d'âge mûr plus souvent que chez la femme ménopausée (sex-ratio : 2) et révélés par des signes compressifs. Un tiers environ sécrète de la follicle stimulating hormone (FSH) bioactive et/ou des sous-unités libres α et β-FSH qui peuvent être stimulées par la thyrotropin releasing hormone (TRH), et par les agonistes de la gonadotrophin releasing hormone (GnRH) sans désensibilisation. De plus, les études in vitro montrent que la majorité des adénomes « non sécrétants » sont gonadotropes. La chirurgie, au besoin complétée de radiothérapie, est le premier traitement. Le taux de récidive est élevé. Les agonistes dopaminergiques, et dans certains cas les analogues de la somatostatine, peuvent aider à leur traitement.
Plan
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