P85 - Étude ouverte, multicentrique, évaluant l'efficacité et la tolérance d'Exelon ® chez des patients ambulatoires souffrant de maladie d'Alzheimer et dont un traitement par le donépézil a été arrêté en raison d'un bénéfice clinique insuffisant - 01/03/08
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Nous rapportons les résultats d'une étude ouverte, prospective et multicentrique sur 6 mois. Pour être inclus les patients devaient présenter les critères suivants : arrêt du donépézil depuis au moins 7 jours et au plus 3 mois ; diminution d'au moins 2 points au MMSE ou perte significative d'autonomie après 6 à 12 mois de traitement par le donépézil, ou arrêt de ce dernier pour intolérance. La rivastigmine a été progressivement administrée jusqu'à un maximum de 12 mg/jour, avec des paliers de 3 mg toutes les 4 semaines minimum. Le critère primaire d'efficacité était le taux de répondeurs défini comme le p. 100 de patients avec un score de l'Impression Clinique du Changement (CGI-C) par rapport à l'inclusion >= 0, aux semaines 16 et 26. Les critères secondaires étaient le MMSE et le score des Activités Instrumentales de la Vie Quotidienne (IADL). 382 patients dont le MMSE à l'inclusion était de 16,6 (± 4,2) ont participé à cette étude. La durée moyenne de traitement par le donépézil était de 13,8 (± 7,6) mois. Pour les patients inclus pour un manque d'efficacité du donépézil, la baisse moyenne du MMSE sur une durée de 6 mois à 1 an était de 3,8 (± 2,8. La posologie moyenne de la rivastigmine s'est établie à 9 (± 3) mg. 12,3 p. 100 de l'ensemble des patients ont arrêté l'étude pour événement indésirable et seulement 12 (15,4 p. 100) des 78 patients inclus pour intolérance au donépézil. 205 patients (56,2 p. 100) ont été considérés comme répondeurs à la CGI-C, avec soit une stabilisation (30,1 p. 100), soit une amélioration (26,1 p. 100). Pour cette population de répondeurs l'augmentation du MMSE a été de 0,9 en moyenne (p < 0,0001). 158 patients (49,7 p. 100) pour le MMSE et 207 (58,7 p. 100) pour les 4-IADL (téléphone, transport, budget, prise de médicament) ont montré un score inchangé ou amélioré à 6 mois. En conclusion, une proportion importante de patients qui avaient arrêtés un traitement de 6 mois à 1 an par donépézil en raison d'un bénéfice clinique insuffisant, avec une chute moyenne du MMSE de 3,8 points, ont présenté sous rivastigmine une stabilisation ou une amélioration de leurs symptomes. La tolérance de la rivastigmine a été satisfaisante, même chez les patients qui ne toléraient pas le donépézil.
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Vol 157 - N° 10
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