CA-029: Utilisation d'un laser basse énergie dans la cicatrisation du mal perforant plantaire - 22/03/16
Résumé |
Introduction |
Les lasers basse énergie ont été étudiés pour leurs effets potentiels sur la cicatrisation. Ils auraient une action pro-cicatrisante par une action surpolarisante sur les membranes cellulaires, et la modification des échanges ioniques trans-membranaires. Ils limiteraient inflammation, œdème et phénomènes douloureux et permettraient également la cicatrisation par des différents mécanismes (prolifération cellulaire, synthèse de collagène, libération de facteurs de croissance). Ils ont donc été étudiés dans diverses situations de plaies chroniques (non tumorales) et ont montré une réduction du temps de cicatrisation des plaies chroniques non infectées.
Patients et Méthodes |
Nous avons étudié l'utilisation d'un laser athermique basse énergie (LT-1 Antares Technologies Ltd) sur 7 maux perforants plantaires (MPP) en retard de cicatrisation chez 5 patients diabétiques de type 2, ancien, multicompliqués, avec une évaluation initiale sans participation vasculaire ni surinfection locale (grade 1 WAGNER). IIs ont bénéficié d'une hospitalisation systématique assurant la levée d'appui et d'un protocole standardisé de soins locaux. Tous ont bénéficié quotidiennement de la photothérapie par l'application du rayonnement du laser (énergie délivrée : 13,5mW ; longueur d'onde 635nm).
Résultats |
La durée d'application moyenne est de 22,42 J (13 à 32). Le relevé photographique et l'évaluation directe à la règle graduée de la plaie notent une régression moyenne de 91 % (78-100). La régression à 50 % est obtenue en moyenne à 8 J. La grille individuelle standardisée de la plaie montre une régression quasi – totale de la fibrine et l'évolution constante vers le tissu de granulation avec une cicatrisation compète en fin de laser dans 2 cas (cicatrisation complète 5/7 à 6 semaines). À terme, toutes les plaies ont cicatrisé. Aucun effet secondaire n'a été relevé.
Conclusions |
Bien que notre étude ne présente pas de groupe témoin et qu'elle inclue un nombre limité de patients, l'utilisation de la photothérapie par un laser athermique basse énergie (LT-1 Antares Technologies Ltd) semble favoriser l'évolution des plaies chroniques difficiles comme le MPP en réduisant la durée de cicatrisation. La confirmation de son action accélératrice doit nécessiter des études complémentaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-Clés : Pied diabétique, Thérapeutique, Neuropathie
Vol 42 - N° S1
P. A43 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.