Cohorte nantaise des patients atteints de polyradiculonévrite inflammatoire chronique : suivi électrophysiologique et aspects thérapeutiques - 18/03/16
Résumé |
Introduction |
Il n’existe pas de recommandation concernant le suivi par ENMG des patients atteints de PIDC, notamment sur leur fréquence de réalisation. De même, l’adaptation du traitement par immunoglobulines IV après la première amélioration clinique n’est pas uniforme.
Objectifs |
Les objectifs de cette étude étaient d’étudier la corrélation clinico-électrophysiologique dans le suivi des PIDC et d’évaluer le nombre de patients pour lequel le traitement par IgIV a été diminué ou arrêté.
Patients et méthodes |
Nous avons inclus de façon rétrospective 35 patients suivis au CHU de Nantes avec une PIDC selon les critères EFNS cliniques de PIDC typiques et atypiques, et les critères électrophysiologiques de PIDC définie, ainsi que les PIDC à rechutes. Nous avons étudié 109 ENMG qui étaient comparés par rapport au précédent ENMG, et recueilli la clinique concomitante.
Résultats |
Trente-cinq patients ont été suivis pendant une durée moyenne de 8,3ans. Vingt-quatre patients avaient une forme progressive et 11 patients avaient une forme à rechute. La corrélation entre l’ENMG et la clinique est bonne à 65,5 % (p<0,001). Concernant le traitement par IgIV, il existait 75 % de patients répondeurs sur les 32 patients ayant reçu des immunoglobulines sans effet indésirable grave. Le traitement a été arrêté pour 50 % et diminué pour 29 % des patients répondeurs.
Discussion |
La bonne corrélation entre l’ENMG et la clinique nous incite à limiter le suivi systématique électrophysiologique. L’ENMG pourrait être réservé aux formes s’aggravant sous traitement afin de déterminer la perte axonale secondaire. En ce qui concerne la thérapeutique, la diminution des IgIV est à considérer systématiquement, les études récentes ayant montré que ces patients étaient souvent surtraités.
Conclusion |
Notre étude montre que l’ENMG pourrait être réserver à l’évaluation des patients PIDC, s’aggravant sous traitement. La diminution du traitement doit également toujours être envisagée, permettant souvent une épargne thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Électromyogramme, Polyradiculonévrite inflammatoire chronique, Immunoglobulines intraveineuses
Plan
Vol 172 - N° S1
P. A48-A49 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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