Les neuropathies à la n-hexane, sont dues à une intoxication à un hydrocarbure aliphatique, reconnu comme agent neurotoxique sur le système nerveux central et périphérique.

Étudier les caractéristiques cliniques, évolutives, éléctrophysiologique, thérapeutique et pronostique des neuropathies à la n-hexane.

Trois patients ayant présenté une neuropathie d’installation aiguë ou subaiguë suite à une intoxication au n-hexane.

Les résultats biologiques étaient dans les normes. L’étude ENMG a montré un tableau de polyradiculoneuropathie axonale et démyélinisante sensitivo-motrice chez les trois cas. Tous les patients ont reçu une vitaminothérapie B avec des séances de rééducation motrice, et des séances de plasmaphérèse. L’évolution a été marquée par une amélioration partielle chez un patient, une aggravation avec des détresses respiratoires à répétition chez l’autre, et une évolution stationnaire chez le troisième patient.

Le début peut être subaiguë mimant un syndrome de Guillain-Barré, ou être précédé par des signes sensitifs. Les signes cliniques peuvent persister ou s’aggraver après l’arrêt à l’exposition, suivis d’une récupération variable. L’étude ENMG peut montrer un allongement des latences avec un ralentissement des vitesses de conduction, et des blocs de conduction.

Malgré l’évolution généralement favorable à la suite de l’arrêt de l’exposition, Les patients peuvent garder des séquelles neurologiques, d’où la nécessité d’une sensibilisation sur la neurotoxicité du n-hexane.