Impact de l’analyse de la position des yeux au scanner sur l’identification de l’hypodensité d’origine ischémique aiguë - 10/03/16
Résumé |
Objectifs |
Déterminer l’apport de l’analyse de la position des yeux dans l’interprétation des scanners réalisés pour accidents ischémiques aigus, notamment sur l’identification de l’hypodensité ischémique et/ou du signe de l’artère hyperdense.
Matériel et méthode |
Nous avons sélectionné sur une période de 6 mois (janvier–juin 2015) 30 dossiers successifs de patients admis au service des urgences pour symptomatologie d’ischémie artérielle aiguë datant de moins de 3heures. Les scanners ont été révisés par un neuroradiologue, un radiologue général et deux résidents en radiologie (un résident junior et un résident sénior), tout d’abord en cachant les yeux des patients et un mois plus tard en visualisant leur position. Les lecteurs ne connaissaient pas dans les deux cas le côté déficitaire. Ils ont été questionnés sur la présence ou non d’une hypodensité sur le territoire de l’artère cérébrale moyenne ou d’une hyperdensité sur le trajet de cette dernière. En cas de réponse positive, il leur a été demandé de préciser son côté. Les statistiques Kappa inter- et intra-observateur ont été calculées pour évaluer l’agrément entre les différents observateurs et pour un même observateur entre deux lectures.
Résultats |
L’analyse de la position des yeux était associée à une amélioration de l’agrément inter-observateur pour la détection des hypodensités d’origine ischémique aiguë. De plus, nous avons noté une amélioration de la sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et valeur prédictive négative notamment dans le groupe « résidents ».
Conclusion |
L’analyse de la déviation de la position des yeux améliore l’identification au scanner de l’hypodensité d’origine ischémique aiguë, notamment au sein du groupe des résidents. Ceci peut constituer une piste pour minimiser les erreurs d’interprétation des résidents pendant les gardes de neuroradiologie et ainsi améliorer la prise en charge des patients dès la phase aiguë.
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Vol 43 - N° 2
P. 109 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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