La sieste réduit l’hyperalgésie induite par la restriction de sommeil - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
Nous avons voulu évaluer si la sieste pouvait être une contre-mesure efficace aux effets délétères de la restriction de sommeil sur la sensibilité à la douleur.
Méthodes |
Nous avons étudié les effets d’une nuit de restriction à 2heures de sommeil et les effets d’une sieste de 30minutes en début de matinée et d’après-midi après la restriction de sommeil. L’évaluation quantitative de la sensibilité cutanée après stimulation thermique et mécanique ainsi que les niveaux de somnolence ont été explorés. Pour cela, un design croisé et randomisé strictement contrôlé (statut veille/sommeil, environnement lumineux, régime alimentaire) a été réalisé chez de jeunes hommes (n=11), en bonne santé, avec un enregistrement électroencéphalographique continu.
Résultats |
L’analyse des données indique pour la première fois qu’après une nuit de restriction, une sieste riche en sommeil lent profond (SLP) induit un effet bénéfique sur la tolérance à la douleur au chaud et à la pression, réduite par l’effet restriction de sommeil. De plus, la restriction de sommeil provoque différents types d’hypersensibilité aux stimuli nociceptifs selon les aires anatomiques testées (lombaires, trapèzes, cuisse).
Conclusion |
L’effet « analgésique » de la sieste résulte plus probablement d’une action sur les mécanismes nociceptifs puisqu’il apparaissait indépendant de la somnolence ressentie. Enfin, l’absence de sommeil paradoxal chez la majorité des sujets pendant les siestes expérimentales suggère l’importance du SLP dans les effets analgésiques de la sieste.
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Vol 13 - N° 1
P. 26 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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