Intracranial aneurysms are rare in children although giant aneurysms more commonly occur in adolescence. The aims of our study were to perform an extensive review of the literature over the past two decades and assess intracranial aneurysm management.

Based on a Pubmed search, we carried out a review of the literature from 1990 to 2012 regarding giant intracranial aneurysms diagnosed in the paediatric population. This descriptive study concerned clinical presentation, cerebral aneurysm characteristics, therapeutic management procedures and outcome.

Forty-six cases were reported in 31 papers. The male/female sex ratio was 1.15, the clinical presentation was a tumour mass syndrome in 56.6%, followed by rupture in 30.4%. The aneurysm location was the posterior circulation in 41.3%, and microsurgical treatment (52.2%) predominated over endovascular coiling (28.3%).

To date, no evidence-based medicine recommendation has been accepted for the management of rare intracranial aneurysms. Each reported patient was the object of a multidisciplinary clinical decision. Management of this challenging pathology should be performed on a case-to-case basis.

Les anévrismes géants de l’enfant, exceptionnels, sont rapportés uniquement sous forme d’observations. L’objectif de ce travail était de réaliser une revue exhaustive des publications sur le sujet afin de mieux définir cette situation clinique qui constitue un challenge thérapeutique.

À partir d’une recherche sur Pubmed, une analyse de la littérature entre 1990 et 2010 était réalisée à propos des anévrismes intracrâniens géants de l’enfant pour en dégager les caractéristiques. Les données rapportées intéressent les circonstances diagnostiques, la topographie, le traitement et l’évolution.

Notre revue rétrospective retrouve 46 cas cités dans 31 publications. Le sexe ratio est de 1,15. Le mode de révélation le plus fréquent est le syndrome tumoral à 56,6 % puis la rupture à 30,4 %. La fréquence de la localisation de ces anévrismes sur la circulation postérieure rejoint celle de la vascularisation antérieure (respectivement 41,3 % et 68,7 %). Le traitement reste principalement microchirurgical (52,2 %) mais l’alternative endovasculaire augmente progressivement (28,3 %).

Aucune recommandation de type evidence based medicine ne peut être proposée à partir de cette revue large de la littérature, mais la procédure endovasculaire devient actuellement un point incontournable de la discussion thérapeutique.