Prévention secondaire de la maladie thromboembolique veineuse : où en est-on ? - 25/02/16
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Les études cliniques ont bien démontré que la maladie thromboembolique veineuse (MTEV), surtout quand elle est idiopathique, est à risque de récidive avec une incidence d’environ 20 % durant les 5ans qui suivent l’arrêt du traitement anticoagulant. Ceci a conduit à la réalisation de plusieurs études afin d’essayer de diminuer ce risque de récidive.
Les principales conclusions des études qui ont utilisé la poursuite plus ou moins longue des antivitamines K est de deux ordres : le traitement prolongé est très efficace pour la prévention des récidives mais ceci au prix d’une augmentation du risque hémorragique. La seconde conclusion est que la prolongation de la durée du traitement au-delà des 3 premiers mois de traitement recommandés, retarde les récidives mais ne permet pas de diminuer leur fréquence qui reste identique dès l’arrêt du traitement anticoagulant.
Ces dernières années ont permis de mettre en évidence que l’aspirine, aux doses habituellement utilisées dans la prévention des accidents thrombotiques artériels, est une alternative intéressante. En effet en prévention secondaire, l’aspirine est certes moins efficace que les anticoagulants oraux, mais certainement moins risquée en termes de risque hémorragique. C’est donc potentiellement une alternative intéressante aux anticoagulants chez les patients à risque de récidive, notamment quand ils sont également à haut risque cardiovasculaire.
La troisième alternative thérapeutique en prévention secondaire de la MTEV vient du développement des anticoagulants oraux directs. Ils ont démontré, à dose anticoagulante et pour certains d’entre eux à doses préventives, une efficacité certaine en prévention secondaire. À dose préventive, ils sont une alternative intéressante pour la prévention secondaire en raison d’un risque hémorragique probablement plus faible.
Malgré ces avancées thérapeutiques importantes en prévention secondaire, il n’en reste pas moins que nous ne disposons toujours pas de score prédictif suffisamment fiable pour identifier, après un premier épisode de MTEV idiopathique, les sujets à haut risque de récidive. Cela reste un écueil important pour la prévention secondaire. Par contre, ces nouvelles approches de prévention secondaire trouvent toute leur place dans les indications de traitement au long cours chez les patients ayant une indication formelle de traitement prolongé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Thrombose veineuse, Prévention secondaire
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Vol 41 - N° 2
P. 115-116 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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