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Intérêt et limites de l’électroneuromyogramme pour explorer un membre supérieur douloureux - 01/03/08

Doi : PM-04-2006-35-4-C1-0755-4982-101019-200602854 

Jean-Philippe Camdessanché,

Philippe Convers,

Jean-Christophe Antoine

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Résumé

Objectif > Étudier le rendement de l’électroneuromyogramme (ENMG) pour l’analyse d’une douleur du membre supérieur en fonction de la présence ou non d’une hypothèse diagnostique préalable.

Méthodes > Nous avons comparé rétrospectivement les ENMG consécutifs réalisés entre le 1er janvier et le 30 septembre 2004. Tous les enregistrements ont été réalisés par le même examinateur dans le département de neurophysiologie clinique du service de neurologie du CHU de Saint-Étienne à la demande des spécialistes médecins ou chirurgiens hospitaliers et des médecins généralistes de la ville ou de la région. Lors de chaque examen, au minimum et quelle que soit la situation, la vitesse de conduction motrice, les ondes F et la vitesse de conduction sensitive étaient enregistrées pour le nerf médian et le nerf ulnaire à droite et à gauche. Étaient explorés à l’aiguille les muscles du membre douloureux dépendant des racines C5 à T1.

Résultats > Soixante-seize ENMG ont été réalisés chez 38 patients avec une hypothèse diagnostique et 38 patients sans hypothèse diagnostique. En l’absence de diagnostic cliniquement suspecté, l’électroneuromyogramme était normal dans 73,7 % des cas contre 23,7 % en cas d’hypothèse formulée (p ≪ 0,01). La rentabilité ne variait pas significativement en fonction de la spécialité du médecin demandeur.

Conclusion > Si l’électroneuromyogramme est utile pour argumenter un diagnostic fait sur des données anamnestiques et cliniques, c’est un examen médiocre en l’absence d’hypothèse diagnostique.

Advantages and limitations of electroneuromyography for analysis of upper limb pain

Objective > To study the utility of electroneuromyography in analysis of upper limb pain as a function of the existence of a diagnostic hypothesis.

Methods > We retrospectively compared the consecutive electroneuromyographic examinations performed between 1 January and 30 September 2004. All recordings were performed by the same examiner in the neurophysiology clinic in the department of neurology of Saint-Étienne university hospital UHC at the request of hospital specialists or surgeon and private general practitioners. In each examination, at a minimum and regardless of the specific situation, motor conduction speed, F waves, and sensory conduction speed were recorded for the median nerve and the ulnar nerve on the right and left. For the arm in question, needle electromyography explored the muscles depending on the C5-T1 roots.

Results > In all, 76 patients had ENMG examinations, 38 for whom the physician had a diagnostic hypothesis and 38 patients without. In the case of a diagnosis based on clinical suspicions, examination was normal in 73.7% of cases compared with 23.7% when there was a clinically based hypothesis (p≪0.01). These findings did not vary significantly according to the specialization of the referring physician.

Conclusion > Electromyography and nerve conduction studies are useful to confirm a diagnosis based on patient reports and clinical data, it is not useful when no diagnosis has been suggested.


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Vol 35 - N° 4-C1

P. 584-586 - avril 2006 Retour au numéro
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