Une place pour des traitements antidiabétiques en plus de l’insuline chez les jeunes diabétiques de type 1 ? - 03/02/16
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Résumé |
Beaucoup d’adolescents et de jeunes diabétiques ayant un diabète de type 1 (DT1) ont un contrôle glycémique durablement très au-dessus des objectifs d’HbA1c, avec des conséquences très préoccupantes à moyen et long terme. Ceci reste vrai malgré les immenses progrès accompli depuis la découverte de l’insuline. De plus, ils sont souvent exposés à de fortes doses d’insuline, à une prise de poids excessive, des freins pour optimiser l’équilibre glycémique, et sont menacés par les hypoglycémies sévères, mais aussi à risque d’acidocétoses. Plusieurs travaux concluent chez eux à une insulinorésistance, mais de caractère atypique. Par ailleurs, la physiopathologie montre qu’en postprandial, même très bien traités par insuline (infusion continue), l’excès de production hépatique de glucose et de glucagon, ainsi que l’accélération de la vidange gastrique, caractérisent cette forme de diabète. C’est pourquoi l’adjonction de traitements additionnels est une voie de recherche très active. L’adjonction de metformine peut avoir quelques bénéfices, baisse du poids et des doses d’insuline, mais peu sur l’HbA1c. Les thiazolidinediones ont surtout des effets indésirables (poids et rétention hydro-sodée). Pour agir sur les troubles sus-décrits, l’analogue de l’amyline, le pramlintide, et surtout les agonistes des récepteurs au glucagon-like peptide-1 (GLP1-a) sont particulièrement bien adaptés ; les résultats récemment publiés ou rapportés en congrès sont très prometteurs, tant sur le contrôle et la variabilité glycémique, que sur le poids, les GLP1-a surtout, ouvrent aujourd’hui une voie thérapeutique réaliste. Les inhibiteurs des co-transporteurs sodium/glucose de type 2 (SGLT2-i), ou gliflozines, montrent également des résultats probants, mais leurs effets indésirables rapportés récemment les rendent moins attractifs que les GLP1 -a. Si ces doutes étaient levés, une triple thérapie insuline/GLP1 -a/SGLT2-i pourrait aussi être envisagée. La sécurité à long terme de ces associations est particulièrement cruciale, puisque ces sujets sont jeunes et devront recevoir ces traitements de longues années.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Many adolescents and young people with type 1 diabetes (T1D) have a poor glycemic control, above the targets for one or decades with the risk oflong-term consequences. This remains true despite the huge advances made since the discovery of insulin. In addition they are often exposed to high doses of insulin and weight gain, two factors limiting their glycemic control. Furthermore they are threatened by severe hypoglycemia and by ketoacidosis. Several studies conclude to an «atypical» insulin resistance present in these patients. The pathophysiology shows that even in well treated TD1 by sophisticated insulin, postprandial endogenous glucose production, and glucagon levels are higher compared to nondiabetics, and accompanied by an accelerated gastric emptying. Therefore the addition of complementary treatments represents a very active field of research. The addition of metformin may have some benefits but limited on HbA 1c; thiazolidinediones have mostly adverse effects (weight gain and fluid retention). To act on the above-described disorders, pramlintide, an amylin analog, and especially the GLP1 receptor agonists (GLP1 -a) are particularly well suited and the results recently published -and reported in this ADA 2015 scientific sessions- are very promising. GLP1-a have significant benefits on mean glycemic levels and variability, induce weight loss, and decrease insulin doses, opening a realistic therapeutic approach, with less constraints and side effects when compared to those of pramlintide. Cotransporters Na+/glucose type 2 inhibitors (SGLT2-i) or glifozines also show very positive results but their side effects recently reported, ketoacidosis, make them less attractive than GLP1-a. If these concerns are raised, a triple therapy insulin/GLP1-a/SGLT2-i should also be considered. The safety of these approaches is particularly necessary since these subjects are young and should receive these treatments foryears
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Diabète de type 1, contrôle glycémique, glucagon, phase postrandiale, pramlintide, agonistes des récepteurs au GLP1, inhibiteurs des co-transporteurs SGLT2
Key-words : Type 1 diabetes, glycemic control, glucagon, postprandial state, pramlintide, GLP1 receptor agonists, cotransporter SGLT2 inhibitors
Plan
Vol 9 - N° 7
P. 668-676 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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