Rôle de la rééducation dans les affections malignes et maladies évolutives - 01/01/95
Hôpital Bellevue, CHRU de Saint-Etienne, 42055 Saint-Etienne cedex 2 France
Résumé |
La prise en charge rééducative dans les affections malignes, les affections évolutives, et en particulier à l'heure actuelle, les syndromes immunodéficitaires acquis (SIDA) à la phase de maladie, est de plus en plus nécessaire compte tenu :
- de la prévalence croissante de ces affections ;
- de leur caractère chronique et évolutif à l'origine d'un retentissement physique source de déficience ;
- d'un important retentissement psychique et social en soi source d'incapacité ;
- de l'importance de la notion de qualité de vie dont la dépendance, qui en constitue un important élément, peut être atténuée par la rééducation et la réadaptation ;
- des effets iatrogènes liés aux thérapeutiques éventuelles ;
- d'une prise en charge globale d'équipe en phase terminale, au cours de laquelle, la rééducation et la réadaptation peuvent jouer un rôle face à la souffrance.
Pourtant il nous paraît important de noter que bien souvent dans ces affections, cette rééducation est négligée, bien plus que dans d'autres affections dont le pronostic à moyen et long termes n'est pas meilleur (accidents vasculaires cérébraux, amputations d'origine vasculaire,...) et ceci malgré des résultats encourageants des effets de la rééducation mis en évidence lors de certaines études .
Cette rééducation a sa place, grâce à une volonté de prise en charge pluridisciplinaire, avec l'ensemble des équipes médicales et de soins qui s'occupent du patient, dès le diagnostic et lors des différentes phases thérapeutiques de ces affections évolutives [12] .
Enfin, si le SIDA est à différencier de la cancérologie sur le plan physiopathologique, les manifestations physiques et les retentissements fonctionnels de la maladie déclarée apparaissent proches lorsque l'on considère la prise en charge rééducative .
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