Méningite à Enterococcus faecalis au cours d’une anguillulose disséminée - 01/03/08
Jean-Ralph Zahar [1],
Jacques Tankovic [2],
Émilie Catherinot [1],
Patrick Meshaka [1],
Gérard Nitenberg [1]
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Résumé |
Introduction > La gravité des anguilluloses disséminées nécessite un diagnostic et un traitement précoces. La survenue de complications bactériennes notamment méningées est généralement due à des bactéries à Gram négatif d’origine digestive.
Observation > Un homme d’origine guadeloupéenne, âgé de 52 ans, traité depuis 1 an par polychimiothérapie pour un lymphome T, a été hospitalisé pour un syndrome méningé. La culture du liquide céphalo-rachidien était positive à Enterococcus faecalis, mis en évidence aussi dans le lavage bronchoalvéolaire. Des larves de Strongyloides stercoralis étaient trouvées à l’examen parasitologique des selles et au lavage bronchoalvéolaire. L’évolution a été favorable sous traitement.
Discussion > Cette observation rappelle l’intérêt du recours au traitement présomptif systématique par ivermectine de tout patient exposé à un traitement immunosuppresseur et ayant séjourné dans son passé en zone tropicale, susceptible d’être atteint d’une anguillulose chronique muette même en l’absence de certitude parasitologique.
Summary: Meningitis caused by Enterococcus faecalis during disseminated anguilluliasis |
Introduction > Disseminated anguilluliasis is a serious disease requiring early diagnosis and treatment. The occurrence of bacterial complications, especially meningeal, is generally due to Gram-negative bacteria from the gastrointestinal tract.
Case > A 52-year-old man from Guadeloupe, treated for T-lymphoma during the previous year by polychemotherapy, was hospitalized for meningitis. Culture of the cerebrospinal fluid and the bronchoalveolar lavage both showed Enterococcus faecalis. Strongyloides stercoralis were also found in the stool and bronchoalveolar lavage. Outcome under treatment was favorable.
Discussion > This case reminds us of the usefulness of presumptive routine ivermectin treatment for all patients exposed to any immunosuppression treatment and ever having lived in a tropical area and thus possibly infected by chronic but silent anguilluliasis, even in the absence of parasitological certainty.
Plan
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Vol 35 - N° 1-C1
P. 64-66 - janvier 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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