Kinésithérapie et pleurésies - 01/01/92
Hôpital Laennec, Paris France
Hôpital Cochin, Paris France
Hôpital Laennec, Paris France
Résumé |
De nos jours, les médecins pneumologues ou généralistes prescrivent systématiquement des séances de kinésithérapie en cas de séquelles pleurales. Il est vrai que la kinésithérapie, sous forme de massages thoraciques ou de gymnastique respiratoire, a été indiquée depuis des temps anciens dans le traitement des pleurésies « asséchées ». Plus près de nous, au XIXe siècle, Grancher préconise des exercices de grandes ampliations thoraciques dans les suites de pleurésies purulentes pour « défaire les adhérences » [5] .
En revanche, lors de la phase aiguë des pleurésies, on ne trouve pas d'indication aux exercices respiratoires avant le milieu du XXe siècle, si ce n'est Laennec, au XIXe siècle, qui invite les malades à se mobiliser rapidement « pour abattre l'orgasme inflammatoire » des hydropisies [7] .
Aujourd'hui, la kinésithérapie est un complément indispensable au traitement médical ou chirurgical des pleurésies. Elle est différente selon la phase aiguë ou séquellaire de la maladie et son étiologie. Elle prend en compte l'état global du patient.
Pour bien comprendre le bénéfice que peut apporter la kinésithérapie, seront successivement envisagées :
- l'anatomie, l'histologie et la physiologie pleurales ;
- les différentes pleurésies et leurs lésions histologiques et anatomiques ;
- les techniques massokinésithérapiques préconisées à la phase aiguë et à la phase séquellaire, adaptées à chaque type de pleurésies.
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