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Place du thermalisme en chirurgie plastique - 20/01/16

Doi : 10.1016/j.anplas.2015.03.008 
N. Correia a, A. Binet b, J. Caliot a, M.-L. Poli Merol b, F. Bodin c, C. François-Fiquet a, , b, d
a Structure interne de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, pôle locomoteur, hôpital Maison-Blanche, CHU de Reims, 45, rue Cognacq-Jay, 51092 Reims, France 
b Structure interne de chirurgie pédiatrique, pôle mère enfant, American Memorial Hospital, CHU de Reims, 47, rue Cognacq-Jay, 51092 Reims, France 
c Service de chirurgie plastique et reconstructrice, hôpital civil, 1, place de l’Hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex, France 
d EA 3801, université de Reims–Champagne-Ardenne, SFR CAP santé Reims-Amiens, 51100 Reims, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La cure thermale peut faire partie de la filière de soins en chirurgie plastique. Les objectifs de cette étude étaient de faire un état des lieux des connaissances sur le thermalisme et de préciser la place réservée au thermalisme par les chirurgiens comme traitement adjuvant en chirurgie plastique et reconstructrice (adulte et enfant).

Matériel et méthodes

Étude multicentrique par questionnaire (Google Drive®) à l’attention des chirurgiens plasticiens et/ou pédiatriques. La fréquence, le moment de la prescription, les indications, le ressenti du chirurgien envers le thermalisme et la différence enfant/adulte dans la prescription étaient recherchés.

Résultats

Cinquante-quatre équipes contactées : 22 réponses (15 plasticiens « adultes », 9 plasticiens « pédiatriques », 6 chirurgiens pédiatriques, dont 12/22 traitaient des grands brûlés). Dix-huit sur 22 prescrivaient des cures thermales. Vingt sur 22 pensaient que le thermalisme avait sa place en traitement adjuvant en chirurgie plastique. Les indications étaient : brûlures (11/20), hypertrophie post-greffe (10/20), cicatrices inflammatoires, prurigineuses et troubles trophiques cutanés (9/20), psychologique (3/20), brides/rétractions (2/20), amaigrissement et tabagisme (1/20). Le moment de la prescription était : < 3 mois (2/20), < 6 mois (7/20), > 6 mois et < 1 an (15/20), > 1 an (8/20) après chirurgie/traumatisme. Vingt sur 22 avaient constaté un effet bénéfique : physique (19/20) : diminution des signes inflammatoires, prurit et douleurs, maturation cicatricielle, amélioration trophicité cutanée ; psychologique positif (14/20) : patient/sa famille. Différence enfant/adulte : 5/17 faisaient la différence entre les deux (maison d’enfants), 10/17 ne faisaient pas de différence mais traitaient exclusivement adultes ou enfants.

Conclusion

Les personnes ayant répondu à l’étude sont probablement plus sensibles aux effets du thermalisme que les non-répondants. Il existe une difficulté d’évaluation de l’impact réel du thermalisme dans le cadre de la chirurgie plastique car il est difficile de distinguer l’évolution favorable spontanée d’une cicatrice de celle uniquement imputable au thermalisme et de la prise en charge multidisciplinaire. Toutefois, le thermalisme semble avoir sa place parmi la prise en charge multidisciplinaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Balneology can be part of the plastic surgery care sector. The objectives of this study were firstly to the state of knowledge about the hydrotherapy and specify the place reserved for hydrotherapy by surgeons as an adjunct in plastic and reconstructive surgery (adult and child).

Materials and methods

Multicentric national study by poll (Google Drive®) focused at plastic and/or pediatric surgeons. The following information was analyzed: frequency, timing of prescription, indications, the surgeon's feelings towards hydrotherapy and the differences between adult's and children's prescriptions.

Results

Fifty-four teams were contacted: 22 responses were received (15 “adult” plastic surgeons, 9 “pediatric” plastic surgeons, 6 pediatric surgeons, with 12 out of 22 working with burnt patients). Eighteen out of 22 prescribed hydrotherapy. Twenty out of 22 thought that hydrotherapy had a role as adjuvant therapy in plastic surgery. The indications were: burns (11/20), skin-graft hypertrophy (10/20), inflammatory and pruritic scar and cutaneous trophic disorders (9/20), psychological (3/20), retractions (2/20), weight loss and smoking (1/20). The timing of the prescription was: < 3 months (2/20), < 6 months (7/20), > 6 months and < 1 year (15/20), > 1 year (8/20) after surgery/trauma. Twenty out of 22 found a beneficial effect: physical (19/20): reduction of inflammatory signs, pruritus and pain, scar maturation, skin thinning improvement; psychological (14/20): positive for patient/family. Five out of 17 made the difference between child/adult, 10/17 made no difference but only treated adults or children.

Conclusion

The respondents in the study are probably more sensitive to the effects of hydrotherapy that non-respondents. It is difficult to assess the real impact of hydrotherapy in plastic surgery because distinguishing spontaneous favorable evolution of a scar from one only due to the hydrotherapy or multidisciplinary management is difficult. However, hydrotherapy seems to have its role among multidisciplinary management.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Thermalisme, Chirurgie plastique, Brûlure, Cicatrice, Cicatrisation

Keywords : Hydrotherapy, Plastic surgery, Burns, Scar, Cicatrization


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Vol 61 - N° 1

P. 16-22 - février 2016 Retour au numéro
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