Qualité des publications en chirurgie plastique - 20/01/16
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Résumé |
Introduction |
L’objectif de ce travail était d’évaluer la qualité des publications en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, en termes de méthodologie, de niveau de preuve, d’approbation par un comité institutionnel et selon le domaine de la spécialité.
Méthodes |
Nous avons sélectionné les huit revues généralistes de chirurgie plastique les mieux cotées par leur facteur d’impact. Nous avons inclus les 40 dernières publications originales de chaque revue, afin de couvrir au moins deux mois de publications et être le plus représentatif possible. Seuls les articles originaux traitant de sujets humains vivants ont été sélectionnés. Chaque article a été analysé par deux relecteurs, en cas de désaccord un auteur senior prenait la décision.
Résultats |
Nous avons analysé 320 articles originaux, couvrant entre 3 et 17 mois de publications. L’origine géographique de ces publications étaient l’Asie à 32,5 %, puis l’Europe à 30 %, les États-Unis à 28,4 %, l’Amérique du Sud à 5,6 %, l’Afrique à 2,5 % et enfin l’Océanie pour 1 %. La chirurgie reconstructrice au sens large reste le domaine de spécialité le plus représenté dans nos revues avec presque la moitié des publications, suivi par la chirurgie mammaire (24 %) et la chirurgie esthétique (19 %). Au total, 75,6 % étaient des études rétrospectives. Près de 80 % des études étaient de faible niveau de preuve (IV et V). Seulement 3,5 % étaient des essais randomisés. Moins de 40 % des publications mentionnaient la validation par un comité institutionnel, et 22,6 % un consentement éclairé du patient.
Conclusion |
Cette étude avait pour but d’analyser la qualité des publications en chirurgie plastique en prenant en compte les critères de l’evidence based medicine. Ce travail a mis en évidence que plus de la moitié des études ne mentionnaient pas l’aval d’un comité institutionnel (comité d’éthique, CPP), et que les trois quarts des études ne précisaient pas la présence d’un consentement éclairé. En définitive, plus de 80 % des études étaient de faible niveau de preuve. Les revues à fort impact factor ont déjà imposé des guidelines correspondant à la méthodologie requise pour publier des études cliniques dans leurs pages, tel que les critères EQUATOR pour le journal PRS. Des efforts restent donc à faire pour élever le niveau scientifique des publications de notre spécialité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The objective of this study is to describe plastic surgery publications in terms of methodology, level of evidence, approval by institutional review board, method of consent, and subspecialty.
Methods |
The 8 top-ranked plastic surgery journals were selected. We manually reviewed the last 40 original articles in each plastic surgery journal, to represent more than 2 months of publications for all journals (range: 3–17 months). Only clinical original articles on human subjects were included. Each article was read at least twice by two different reviewers to ensure accurate data transcription, and then graded by written criteria. One of the senior authors was asked to make a final decision in case of doubt.
Results |
Among the articles reviewed, 320 were analyzed. The geographical origin of these publications were Asia (32.5%), Europe (30%), US (28.4%), South America (5.6%), Africa (2.5%), and finally Oceania (1%). Reconstructive surgery remains the specialty area most represented in the journals with almost half of the publications, followed by breast surgery (24%) and plastic surgery (19%). A total of 75.6% were retrospective studies. Nearly 80% of the studies were of low level of evidence. Only 3.5% were randomized trials. Less than 40% of the publications mentioned approval by an institutional committee, and 22.6% a patient's informed consent.
Conclusion |
This study aimed to analyze the quality of plastic surgery publications, taking into account the criteria of Evidence Based Medicine. This work showed that more than half of the studies did not mention an institutional review board approval (Ethics Committee), and that three quarter of the studies did not indicate the presence of patient's informed consent. Ultimately, over 80% of the studies were of low level of evidence. The top-ranked journals have already imposed guidelines corresponding to the methodology requirements to publish clinical studies in their pages, such as EQUATOR criteria for the PRS journal. Efforts are therefore to be done to raise the scientific level of the publications of our specialty.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Qualité des publications, Niveau de preuve, Chirurgie plastique, EQUATOR
Keywords : Quality of publications, Level of evidence, Plastic surgery, EQUATOR
Plan
Vol 61 - N° 1
P. 1-9 - février 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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