L'arthroscopie de la cheville, troisième en France aujourd'hui par ordre de fréquence, connaît toujours un développement croissant particulièrement du fait de l'accès au compartiment postérieur. Ses indications sont parfaitement codifiées : conflits tissulaires ou osseux, lésions ostéochondrales, arthrodèses, mais aussi corps étrangers, synovectomies, etc. L'arthroscopie sous-talienne est également très accessible par les voies postérieures décrites par Van Dijk. Elle reste un moyen d'exploration très simple et fiable d'une articulation encore mal explorée même par les moyens modernes d'imagerie. L'arthrodèse, faite de plus en plus par cette approche postérieure, offre, au prix d'une morbidité réduite, un excellent taux de fusion. Il en est de même pour l'arthroscopie métatarsophalangienne de l'hallux, qui peut s'avérer très utile dans la prise en charge des pathologies du premier rayon, tout particulièrement dans la réalisation d'un traitement conservateur de certains hallux rigidus, combinant la chirurgie percutanée et l'arthroscopie. Ainsi, ce moyen thérapeutique résolument moderne de prise en charge des pathologies du pied et de la cheville s'inscrit naturellement dans la tendance chirurgicale actuelle mini-invasive.