Rééducation des traumatisés crâniens - 01/01/95
Service de Rééducation neurologique France
Service de rééducation et de réadaptation fonctionnelles (Pr Eyssette) France
Brigitte Roatta : Psychologue clinicienne (orientation neuropsychologie)
Laboratoire de neuropsychologie clinique, hôpital Henry-Gabrielle, 69230 Saint-Genis-Laval France
Résumé |
Malgré un effort réel et efficace quant à la prévention des accidents de la circulation, les patients porteurs de séquelles de traumatismes crâniens graves continuent de constituer « une épidémie silencieuse », dont le nombre s'accroît régulièrement. L'amélioration constante de la prise en charge immédiate par de véritables unités mobiles de réanimation (SAMU, SMUR) permet de sauver la vie de nombreux sujets souvent jeunes dont les lésions multiples et gravissimes entraîneront des séquelles lourdes et définitives.
Les données épidémiologiques sont de recueil délicat du fait de la dispersion de la population, dont l'origine géographique est très variable, comme du fait de la multiplicité des structures d'accueil, en l'absence de centralisation initiale des données. Une enquête réalisée en 1991 pour la région lyonnaise (« Grand Lyon ») fait état de 275 traumatisés crâniens graves pour l'année, soit 19, 5 pour 100 000 habitants. Ces chiffres, élevés, rendent compte aussi de l'effet d'attraction réalisé par le centre hospitalier universitaire (CHU) et son pôle lourd de neurochirurgie.
Plan
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