Sclérose latérale amyotrophique - 08/01/16
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Résumé |
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative touchant les motoneurones du cortex cérébral, de la corne antérieure de la moelle épinière et du bulbe. Elle survient chez l'adulte le plus souvent entre 40 et 65 ans, touchant un peu plus souvent l'homme que la femme. Entraînant des paralysies progressives, elle touche aussi les muscles respiratoires à l'origine d'une insuffisance respiratoire restrictive responsable du décès, le plus souvent entre 24 et 36 mois. L'association à des troubles cognitifs et comportementaux, longtemps méconnue, est de mieux en mieux identifiée et toucherait plus de la moitié des patients avec parfois des atteintes démentielles de type frontotemporal. Bien que le cœur de la maladie soit représenté par l'atteinte des motoneurones centraux et périphériques, il existe une grande hétérogénéité tant dans la présentation clinique que dans l'évolution. Le diagnostic repose essentiellement sur les données cliniques et l'électroneuromyogramme. Ses causes restent méconnues, mais environ 10 % des patients présentent une mutation génétique avec quatre gènes responsables de la majorité de ces formes. Parmi les mécanismes de la neurodégénérescence identifiés, les plus probablement responsables sont l'agrégation protéique, l'inflammation, le stress oxydant, ainsi que l'hyperexcitabilité par excès de glutamate. La prise en charge est essentielle et doit être débutée le plus précocement possible. Elle repose sur le seul traitement étiologique disponible, le riluzole qui est un antiglutamate, et sur un suivi régulier tous les trois mois, si possible dans un centre expert, permettant de faire un bilan régulier des fonctions motrices, nutritionnelles et respiratoires. De nombreuses tentatives de traitement ont été faites depuis deux décennies, toutes infructueuses, avec parfois un effet adverse. De nouvelles approches sont proposées, notamment par l'utilisation de molécules ayant pour cible le muscle et la jonction neuromusculaire, mais aussi par le développement de nouvelles technologies, comme les cellules souches ou la thérapie génique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Maladie neurodégénérative, Maladie du motoneurone, Inflammation, Génétique, Multidisciplinaire
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