Infectiologie - Traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine en 2005 chez l’adulte - 01/03/08
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Points essentiels |
- Le pronostic de l’infection par le VIH a été transformé par l’introduction des traitements antirétroviraux. Cependant, du fait de leurs effets secondaires, notamment sur le long terme, et de leur effet seulement virustatique, ces traitements ne doivent pas être proposés à tous les patients infectés par le VIH mais aux sujets symptomatiques ou asymptomatiques avec un déficit immunitaire (taux de CD4 ≪ 350/mm3).
- L’objectif des traitements antirétroviraux est de rendre la charge virale indétectable de façon prolongée afin de permettre une reconstitution immunitaire et d’éviter la sélection de mutants résistants. Lors de l’instauration d’un premier traitement, les options thérapeutiques à privilégier sont la combinaison de 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH associés à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse ou à un inhibiteur de la protéase du VIH potentialisé par une faible dose de ritonavir. Les objectifs du traitement antirétroviral doivent être bien expliqués au patient afin d’optimiser l’observance du traitement, facteur clé de sa réussite.
- En cas d’échec virologique du traitement, on distingue 2 situations. L’échec après une première ligne de traitement est le plus souvent lié à un défaut d’observance et parfois à des interactions médicamenteuses. Chez les patients en échec de plusieurs lignes de traitement, en revanche, c’est l’accumulation de mutations de résistance du virus qui compromet l’activité des traitements antirétroviraux.
- L’utilisation des tests de résistance génotypique permet d’aider au choix du nouveau traitement qui devra idéalement comporter au moins 2 molécules actives. C’est dans ces situations que les nouvelles molécules antivirales de mécanisme d’action original, comme les inhibiteurs d’entrée, prennent tout leur intérêt.
Key points |
Treatment of the human immunodeficiency virus in adults in 2005 |
- Antiretroviral treatments have transformed the prognosis for patients with HIV infection. However, because the treatment is only virostatic and has substantial side effects, especially in the long term, it should not be proposed to all HIV-infected patients but only to symptomatic patients or asymptomatic patients with immune deficiency (CD4 cell count ≪ 350/mm3).
- The aim of antiretrovirals is to lower the viral load to undetectable levels for prolonged periods and thus enable immune reconstitution and prevent selection of resistant mutants. In initiating treatment, the preferred options are a combination of 2 HIV nucleoside reverse transcriptase inhibitors associated with either a non-nucleoside reverse transcriptase inhibitor or a protease inhibitor, the latter with a low dose of ritonavir. Optimal compliance is the key to successful treatment and requires that the aims of the antiretroviral therapy be clearly explained to the patient.
- Treatment failure usually occurs in two types of situations. Failure after an initial regimen is often related to poor compliance and sometimes to interactions between drugs. Conversely, in patients for whom several regimens have failed, the accumulation of resistant mutations compromises the antiretroviral activity.
- Genotype resistance tests help in the choice of a new treatment regimen that should ideally include at least 2 active molecules. In these situations the new antiviral drugs with novel mechanisms of action, such as the entrance inhibitors, are clearly of interest.
Plan
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Vol 34 - N° 10-Sup1
P. 38-44 - juin 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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