Infection pulmonaire à Mycobacterium malmoense, difficultés diagnostiques et de thérapeutiques - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
L’infection pulmonaire à Mycobacterium malmoense est un diagnostic difficile. Ces difficultés peuvent être responsables d’un retard a la mise en place d’un traitement optimal, celui-ci étant par ailleurs mal codifié (Fig. 1).
Résultats |
Nous rapportons l’observation d’un patient de 56ans ayant présenté une infection pulmonaire à M. malmoense dont le diagnostic a été retardé du fait d’une suspicion initiale d’infection pulmonaire à M. tuberculosis. Une fois le diagnostic confirmé, le patient a été traité de façon empirique par rifampicine, éthambutol, et clarithromycine pendant 12 mois après négativation des cultures soit 15 mois. L’évolution radio-clinique a été favorable.
Conclusion |
Notre observation souligne les difficultés diagnostiques des infections pulmonaires à mycobactéries atypiques et en particulier à M. malmoense, mycobactérie non tuberculeuse (MNT) peu fréquente en France. La deuxième problématique reste le traitement mal codifié de cette MNT, et de nombreuses autres. Un registre national a été mis en place par le réseau MycoMed, basé essentiellement sur le travail des microbiologistes. Il n’est malheureusement pas exhaustif. Une déclaration plus systématique pourrait permettre des études de cohortes et donc nous donner des éléments sur les molécules les plus efficaces dans le traitement des MNT les plus rares.
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Vol 33 - N° S
P. A235 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.