This article reviews the properties and limitations associated with the existence of particle, visual, and event horizons in cosmology in general and in inflationary universes in particular, carefully distinguishing them from ‘Hubble horizons’. It explores to what extent one might be able to probe conditions beyond the visual horizon (which is close in size to the present Hubble radius), thereby showing that visual horizons place major limits on what are observationally testable aspects of a multiverse, if such exists. Indeed these limits largely prevent us from observationally proving a multiverse either does or does not exist. We emphasize that event horizons play no role at all in observational cosmology, even in the multiverse context, despite some claims to the contrary in the literature.

Cet article définit, puis passe en revue les propriétés et les limites associées à l'existence d'horizons (des particules, des événements et visuels) en cosmologie en général et pendant l'inflation en particulier, en insistant sur leurs différences avec les « horizons de Hubble ». Il discute la possibilité de tester les conditions physiques de l'univers au-delà de notre horizon visuel (qui, en taille, est proche du rayon de Hubble) et démontre que l'existence d'horizons visuels impose des limites strictes sur ce qui est potentiellement testable dans les scénarios de type multivers, s'ils existent. Ces limites nous interdisent de prouver observationnellement l'existence ou la non-existence de ces multivers. Il est aussi démontré que les horizons des événements ne jouent aucun rôle en cosmologie observationnelle, même dans le contexte des modèles de multivers.