Traitement arthroscopique des pseudarthroses du scaphoïde – techniques opératoires et premiers résultats : à propos de 15 cas - 04/12/15
Résumé |
Introduction |
Nous rapportons notre expérience du traitement arthroscopique des pseudarthroses du scaphoïde carpien à partir d’une série de 15 cas. Nous développons la technique chirurgicale en précisant les étapes nécessaire à l’obtention de la consolidation. Nous rapportons nos premiers résultats, cliniques et radiologiques.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une série prospective, non randomisée. Les critères d’inclusion étaient l’existence d’une pseudarthrose du scaphoïde carpien. Les critères d’exclusion étaient l’existence d’une arthropathie radio-carpienne. L’imagerie préopératoire consistait en une radiographie et un scanner. La classification des pseudarthroses a été réalisée à partir de la classification de Schernberg. Les moyens d’ostéosynthèse utilisés étaient soit une vis à compression, soit des broches. L’évaluation de la consolidation a été réalisée de façon systématique par un scanner au troisième mois postopératoire. La douleur, la force et les amplitudes articulaires ont été évaluées en préopératoire et au dernier recul.
Résultats |
Les 15 patients opérés ont été revus avec un recul moyen de 15 mois (4–41). Il s’agissait de 13 hommes et 2 femmes avec une moyenne d’âge de 25ans (17–63). La durée moyenne d’évolution de la pseudarthrose avant l’intervention était de 13,5 mois (3–24). Les pseudarthroses se répartissaient en une fracture de stade 1, 10 fractures de stade 2 et 4 fractures de stade 3 selon la classification de Schernberg. La force est passée de 32 à 41kg. La consolidation a été obtenue chez tous les patients avec un délai moyen de 4,5 mois (3–12) indépendamment du délai préopératoire, du type de fracture ou de la présence d’une intoxication tabagique ou du moyen d’ostéosynthèse.
Discussion |
De nombreux traitements ont été décrits pour la prise en charge des pseudarthroses du scaphoïde carpien allant de la greffe osseuse autologue, encastrée ou intercalaire, aux greffons vascularisés, en passant par l’injection de substituts osseux ou l’adjonction de facteurs de croissance. Les taux de consolidation obtenus varient en fonction des séries et des auteurs. Nous proposons une technique arthroscopique dont les premiers résultats sont très encourageants. Le débridement arthroscopique permet de s’assurer de la qualité du site receveur tout en préservant la vascularisation extrinsèque. L’utilisation de carottes osseuses spongieuses compactée assure une stabilité primaire et un remplissage parfait de la perte de substance osseuse. Nous n’avons pas trouvé jusqu’à présent de cas où cette technique ne pouvait être utilisée qu’il s’agisse de pertes de substances importantes ou d’atteintes très proximales.
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Vol 34 - N° 6
P. 365 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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