Contentions souples adhésives - 01/01/96
10, rue Marie Stuart, 51100 Reims France
Résumé |
La technique des contentions est une technique millénaire, utilisée jadis empiriquement. Déjà au Xe siècle avant Jésus-Christ, les archers Scythes se bandaient les poignets, les Spartes au VIe siècle avant Jésus-Christ portaient des jambières et plus proches de nous, les pygmées, pour donner plus de force à leur triceps, se compriment le bras avec un bracelet d'écorce [4] .
En France, au début des années 1970, c'est sous l'impulsion de kinésithérapeutes du sport, côtoyant notamment les basketteurs, que certaines de ces contentions ont été proposées en traumatologie et particulièrement pour le traitement des lésions articulaires de la cheville.
C'est en 1971, que deux kinésithérapeutes, Ceccaldi et Le Balch [4] , ont rédigé l'un des premiers ouvrages sur les contentions. A l'époque, la réticence du corps médical était grande et ces techniques d'immobilisations partielles n'étaient pas évoquées dans les ouvrages traitant des traumatismes.
Peu de produits existaient alors pour réaliser ces contentions. En France, on utilisait uniquement des bandes élastiques (type élastoplaste®), on parlait alors de contentions souples. Les fabricants américains (Cramer) proposaient des bandes rigides et on parlait plus volontiers de techniques de taping. Des laboratoires pharmaceutiques français ont ensuite proposé des bandes collantes rigides. Le terme de strapping fit son apparition.
La différence entres ces deux termes, contentions souples et strapping, précisait bien la technique employée.
Au début des années 1980, certains auteurs, Roux [17] , Talou [20] , Neiger et al [12] , Van Den Broeck [21] , ont fait part de leur expérience, en 1987, les ouvrages publiés par le docteur Rouillon [16] , ont permis une plus large diffusion de ces techniques.
Plan
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