Particularités des anévrysmes artériels en médecine interne : à propos de 24 cas - 22/11/15
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Résumé |
Introduction |
L’anévrysme artériel (AA) est une dilatation localisée de la paroi d’une artère aboutissant à la formation d’une poche de taille variable, communiquant avec l’artère au moyen d’une zone rétrécie nommée le collet. Toutes les branches de l’aorte peuvent être touchées avec une fréquence variable. Sa présentation clinique est polymorphe et dépend surtout de la topographie de l’AA. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques cliniques, radiologiques, étiologiques ainsi que thérapeutiques et évolutives des AA.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant sur 15ans réalisée dans le service de médecine interne de l’hôpital Habib Thameur. Nous avons étudié les dossiers des patients ayant un AA confirmé par l’imagerie.
Résultats |
Nous avons colligé 24 patients répartis en 16 hommes et 8 femmes avec un sex-ratio H/F de 2. L’âge moyen était de 62,7ans avec des extrêmes entre 29ans et 87ans. L’AA a été révélé d’emblée par une complication hémorragique dans 9 cas : hémoptysie (6 cas), hémopéritoine (1 cas), hémopleurésie (1 cas) et un cas d’accident cérébral hémorragique. Il était de découverte fortuite dans 15 cas. Le siège de l’AA était variable : thoracique (10 cas), abdominal (7 cas), cérébral (4 cas) et des membres inférieurs (3 cas). Il était thrombosé dans 2 cas et fissuré dans 4 cas. Les étiologies retrouvées étaient multiples et variées : congénitale (2 cas), post-traumatique (1 cas), athérosclérose (11 cas), maladie de Behçet (6 cas), maladie de Horton (1 cas), maladie de Kawasaki (1 cas), sarcoïdose (1 cas) et néoplasique (1 cas). On a eu recours au traitement médical basé sur les corticoïdes à forte dose dans 7 cas (Behçet, Horton et sarcoïdose) et associés au cyclophosphamide dans 5 cas ayant une vascularite de Behçet. Un traitement chirurgical a été réalisé dans 5 cas. L’embolisation a été faite dans 2 cas. L’évolution était bonne dans la majorité des cas. On a noté deux cas de décès (Behçet et néoplasique).
Conclusion |
Les AA sont des pathologies graves par leurs complications qui représentent souvent le mode de révélation. La prise en charge et le pronostic dépendent de l’étiologie sous-jacente.
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Vol 36 - N° S2
P. A180-A181 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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