Le dépistage d’un déficit immunitaire primitif ou secondaire après un sepsis sévère ou un choc septique est-il justifié ? - 22/11/15
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Résumé |
Introduction |
Parmi les patients admis en réanimation pour un sepsis sévère ou un choc septique, près de 30 % ont une immunodépression connue. Cette étude a pour objectif de dépister les patients ayant séjourné en réanimation médicale pour un sepsis sévère ou un choc septique sans immunodépression connue, pour un déficit immunitaire primitif ou secondaire.
Matériels et méthodes |
Les patients ayant séjourné dans le service de réanimation médicale du centre hospitalo-universitaire de Grenoble, pour un choc septique ou un sepsis sévère et vivant un mois après l’épisode ont été inclus entre décembre 2012 et août 2013. Le sepsis sévère était défini par un sepsis associé à une dysfonction d’organe induite par le sepsis ou une hypoperfusion tissulaire et le choc septique était défini par une hypotension induite par le sepsis persistante malgré un remplissage vasculaire approprié. Les tests biologiques de dépistage ont été réalisés au moins un mois après l’épisode septique initial.
Résultats |
Deux cent vingt-deux patients ont présenté un choc septique ou un sepsis sévère. Quarante-six patients ont rempli les critères d’inclusion et d’exclusion, vingt patients ont finalement été inclus (8 femmes, 12 hommes). L’âge médian était 59,2ans. Les résultats de 6 patients ont été considérés comme normaux, et des perturbations des sous-populations lymphocytaires ont été retrouvés dans 4 cas. Un diagnostic a été posé pour 10 patients : un patient a été diagnostiqué avec un syndrome lymphoprolifératif, un autre avec une gammapathie monoclonale de signification indéterminée, et un autre patient avec une maladie de Vaquez. Pour 2 patients, le diagnostic final était un alcoolisme chronique ; le diagnostic de diabète a été retenu chez un patient. Trois déficits en MBL ont été mis en évidence, et une maladie cœliaque avec un déficit immunitaire secondaire a été diagnostiquée.
Conclusion |
Un diagnostic a été établi pour la moitié des patients dépistés, menant à des mesures thérapeutiques spécifiques, à la surveillance de pathologies hématologiques, et à des mesures préventives, telles que les vaccinations.
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Vol 36 - N° S2
P. A101 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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