Médicaments et conduite automobile - 03/11/15
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Points essentiels |
Certains médicaments sont connus pour altérer la conduite car ils peuvent modifier la vision ou l’audition, et/ou perturber les capacités intellectuelles ou motrices : altération de la vigilance, sédation, effet désinhibiteur, troubles de la coordination des mouvements et de l’équilibre.
Le médecin, lors de la prescription, et le pharmacien, lors de la délivrance d’un traitement médicamenteux, se doivent d’informer leurs patients des risques éventuels des médicaments sur la conduite automobile ou l’utilisation de machines.
Le conducteur a une responsabilité directe qui l’engage, lui et lui seul, à suivre l’avis médical reçu.
Les pictogrammes présents sur les conditionnements extérieurs des médicaments ont pour but de classer les substances en fonction de leur risque sur la conduite automobile : le conducteur peut ainsi savoir s’il doit observer de simples précautions d’emploi (niveau un : « soyez prudent ») ou bien suivre l’avis d’un professionnel de santé (niveau deux : « soyez très prudent »), ou encore s’il est totalement déconseillé de conduire (niveau 3 : « attention danger : ne pas conduire »).
Cette classification n’évalue que la dangerosité intrinsèque des médicaments mais pas la variabilité individuelle.
Il convient de prendre en compte par ailleurs les pathologies pour lesquelles les médicaments sont prescrits.
Il est important de signaler au patient :
• | de ne pas modifier les doses prescrites en raison de la majoration des effets indésirables et donc les risques pour la conduite ; |
• | de respecter les heures et les conditions de prises : au coucher pour les hypnotiques et pas de prise supplémentaire en cas de réveil nocturne ; |
• | d’éviter l’automédication, la consommation d’alcool et de drogues en particulier de cannabis, dont la dangerosité au volant est démontrée ; |
• | de ne pas conduire ou arrêter de conduire en cas de fatigue, envie de dormir, d’un ressenti de membres lourds, engourdis ou tremblants… |
Key points |
Some drugs are known to impair driving because they can change the vision or hearing, and/or disrupt the intellectual or motor abilities: impaired vigilance, sedation, disinhibition effect, the coordination of movement disorders and the balance.
The doctor during prescribing and the pharmacist during deliverance of drug treatment should inform their patients of the potential risks of drugs on driving or operating machinery.
The driver has direct responsibility, who hired him and him alone, to follow the medical advice received.
The pictograms on the outer packaging of medicinal products intended to classify substances according to their risk driving: The driver can whether to observe simple precautions (level one “be prudent”), or follow the advice of a health professional (level two “be very careful”), or if it is totally not drive (level three “danger caution: do not drive”).
This classification only evaluates the intrinsic danger of drugs but not the individual variability.
Medicines should be taken into account also the conditions for which the medication is prescribed.
It is important to inform the patient on several points:
• | not to change the prescribed dose due to the increase in adverse effects and therefore the risks for driving; |
• | respect the hours and conditions of slots: at bedtime to hypnotics and no additional outlet when nocturnal awakening; |
• | to avoid self-medication, alcohol and drugs particularly cannabis, whose dangerousness driving is demonstrated; |
• | not to drive or stop driving when tired, sleepy, a feeling of heavy limbs, numb and trembling. |
Plan
Vol 44 - N° 10
P. 1055-1063 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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