Curage ganglionnaire dans la chirurgie du corticosurrénalome - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
Le corticosurrénalome est une maladie rare, dont le seul traitement curatif est chirurgical. Ses territoires de drainages lymphatiques sont mal définis. L’intérêt et l’étendu d’un curage ganglionnaire associé à la résection tumorale est mal connu. Le but de cette étude est de définir les territoires de drainage lymphatique des tumeurs des surrénales, et l’intérêt d’un curage et son extension dans les corticosurrénalomes.
Méthodes |
Sur une étude anatomique, à partir de 52 cadavres dont les surrénales ont été injectées les territoires de drainage des surrénales droites et gauches ont été étudiés. Puis, les données cliniques de 214 patients opérés d’un corticosurrénalome entre 1977 et 2014 ont été rétrospectivement revues, afin de déterminer l’influence du curage et de l’envahissement ganglionnaire sur la survie sans récidive et la survie globale.
Résultats |
D’un point de vue anatomique, à droite, les premiers relais ganglionnaires se trouvent le long du pédicule rénal puis sur les faces antérieure et latérale droite de la veine cave inférieure. À gauche, les premiers relais ganglionnaires se trouvent le long des vaisseaux diaphragmatiques et sur le bord gauche de l’aorte abdominale et du tronc cœliaque. En moyenne, 8 ganglions étaient retrouvés sur les pièces anatomiques de surrénalectomie élargie. Les patients opérés étaient principalement des femmes (70 %), d’un âge moyen de 45ans. L’existence d’un curage ganglionnaire était renseignée pour 75 % d’entre eux. Une ou des adénopathies positives étaient retrouvé chez 7 % d’entre eux. La présence d’adénopathie positive était associée à une moins bonne survie globale et sans récidive.
Conclusion |
D’un point de vue anatomique, le drainage des surrénales se fait préférentiellement dans le pédicule rénal et à proximité de l’axe aortico-cave. L’envahissement ganglionnaire est rare mais associé à un moins bon pronostic. Un curage ganglionnaire a visé de staging doit être systématiquement associé à l’exérèse d’une lésion maligne de la surrénale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 25 - N° 13
P. 858 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?