Résultats après trois infiltrations du ganglion impar : à propos de 61 patients - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
La douleur est médiée par le système orthosympathique le long des chaînes latéro-thoraciques en une chaîne ramifiée qui se termine en un ganglion unique : le ganglion impar. L’hypothèse d’un treillis de fibres nociceptives en direction de ce ganglion en fait une cible privilégiée des thérapeutiques infiltratives pour pallier aux douleurs de cette région. Notre étude évalue l’efficacité de l’infiltration de ce ganglion après trois infiltrations.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée de septembre 2012 à octobre 2014 réalisée par un même opérateur. Nous avons analysé 61 patients qui ont bénéficié de trois infiltrations consécutives du ganglion impar. L’infiltration était réalisée par de la xylocaine 2 % non adrénaline et s’effectuait sur un patient en procubitus après repérage scannographique de la position du ganglion avec le scanner Siemens SOMATOM. Tous les patients ont été évalués à la première, deuxième et troisième infiltration par l’échelle visuelle analogique avant et après puis avec une évaluation subjective sur l’efficacité après la troisième infiltration. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel R.
Résultats |
L’âge moyen au moment du diagnostic est de 46,40±15,2ans (15–82). L’analyse clinique révélait que les douleurs unilatérales du nerf pudendal (50,82 %) prédominait au sein de notre population suivi des coccygodynies (39,34 %). Le délai entre le diagnostic clinique et la première infiltration est de 71,74 mois (7–374). L’analyse des différentes EVA avant chaque infiltrations montre une amélioration franche a (p=0,0001) L’évaluation subjective après les trois infiltrations montrait 45 ; 9 % d’amélioration dont 1/3 (31,15 %) avaient une amélioration sensible. Néanmoins, 47,54 % des infiltrations ont été jugées comme inefficaces à la troisième infiltrations avec seulement 4,92 % des patients qui ont présenté une aggravation de leur symptomatologie.
Conclusion |
L’infiltration répétée du ganglion impar est une technique efficace chez des patients bien sélectionnés avec une efficacité augmentée et durable pour 45,9 % des patients. Il faut donc poursuivre l’infiltration du ganglion impar chez les patients répondeurs pour favoriser la disparition du phénomène douloureux (Fig. 1, Fig. 2).
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Vol 25 - N° 13
P. 850-851 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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