Évaluation de l’effet sur la qualité de vie du mirabégron dans le traitement de l’hyperactivité vésicale chez les patients neurologiques - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
L’utilisation de l’agoniste des récepteurs ß3 adrénergiques mirabégron chez les patients neurologiques ayant une hyperactivité vésicale a fait l’objet de peu d’études. Ces études ont rapporté son efficacité dans la réduction des symptômes d’hyperactivité vésicale. Cependant, le retentissement sur la qualité de vie des patients n’a jamais été évalué. Notre objectif était d’évaluer l’effet sur la qualité de vie du mirabégron chez les patients neurologiques.
Méthodes |
Dans une étude prospective, les patients neurologiques ayant une hyperactivité vésicale réfractaires aux anticholinergiques (échec, intolérance ou contre-indication) ont été identifiés. Tous les patients souhaitant un traitement médical alternatif ont été traités par mirabégron 50mg/jour en monothérapie. L’analyse des résultats du questionnaire ICIQ-OAB administré avant le traitement, 4 semaines après et au terme du suivi a été réalisée (test de Student, seuil de significativité p<0,05). Les raisons pour l’interruption du traitement par mirabégron et les effets secondaires ont été rapportés.
Résultats |
Au total, 29 patients (13 hommes, 16 femmes), d’âge médian 54ans (IQR 48-61) ont été inclus : 21 sclérose en plaques, 2 blessés médullaires, 1 spina bifida, 1 maladie de Parkinson, 2 hypoxie néonatale, 1 tumeur cérébrale, 1 hématome sous dural. La durée médiane d’évolution de la maladie neurologique était de 9ans (IQR 3,7–22,2). Vingt-six patients avaient une miction spontanée par les voies naturelles et 3 pratiquaient les auto-sondages intermittents. Seize patients avaient une hyperactivité détrusorienne. La Fig. 1 montre le devenir des patients. Seul le score global de l’ICIQ-OAB était significativement amélioré après 4 semaines de traitement (Tableau 1). Cependant, seulement 7 patients ont poursuivi le mirabégron au-delà et avec une amélioration significative du score global de l’ICIQ-OAB au terme du suivi médian de 12 mois (IQR 3,5–8) (Tableau 2).
Conclusion |
Le mirabégron améliore le score global de qualité de vie spécifique urologique des patients neurologiques. Cependant, cette amélioration est insuffisante pour que les patients poursuivent le traitement à long terme. Une étude randomisée contrôlée évaluant spécifiquement la qualité de vie est nécessaire.
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Vol 25 - N° 13
P. 845-846 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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