Comparaison des néphrectomies partielles robot-assistée par voie transpéritonéale et rétropéritonéale : une étude multicentrique - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
Plusieurs auteurs ont récemment rapporté la faisabilité de la néphrectomie partielle robot-assistée par voie rétropéritonéale (NPRR). Cependant, très peu d’études ont comparé la voie rétropéritonéale à la voie transpéritonéale (NPRT) et aucune en appariant les patients en fonction de la localisation (antérieur ou postérieur) de la tumeur. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats périopératoires de la NPRT et de la NPRR.
Méthodes |
Tous les patients traités par NPRR dans 3 services d’urologie entre 2010 et 2014 ont été inclus dans l’étude. Dans ces 3 institutions, la voie rétropéritonéale était préférée pour les tumeurs postérieures de faible complexité. Les NPRT réalisés dans un 4e centre ont été inclus comme groupe témoin. Dans cette 4e institution, la voie transpéritonéale était utilisée systématiquement. Ces NPRR ont été appariés à des NPRT selon un ratio 1:1 et sur 4 critères : RENAL score, localisation antérieure ou postérieure de la tumeur, taille tumorale et expérience du chirurgien. Les données périopératoires des 2 groupes ont ensuite été comparées.
Résultats |
Quatre-vingt-six NPRR ont été inclues pour analyse et appariées à 86 NPRT. Quatre-vingt-cinq tumeurs étaient postérieures dans chaque groupe (98,8 %). La durée opératoire (111 contre 156minutes ; p<0,0001) et la durée d’ischémie chaude (11 contre 14minutes ; p=0,02) étaient plus courtes dans le groupe NPRR. Les patients du groupe NPRR avaient des pertes sanguines inférieures (116 contre 386mL ; p < 0,0001) mais sans impact sur le taux de transfusion (4 % contre 7 % ; p=0,37). Il y avait une tendance vers un taux de complications supérieur dans le groupe NPRT (21 % contre 10 % ; p=0,06). La durée d’hospitalisation était plus courte dans le groupe NPRR (3,5 contre 5,4jours ; p = 0,01).
Conclusion |
La NPRR, réalisée principalement pour des tumeurs postérieures, est associée à une diminution de la durée opératoire, de la durée d’ischémie chaude, des pertes sanguines et de la durée d’hospitalisation comparée à la NPRT (Tableau 1).
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Vol 25 - N° 13
P. 822-823 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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