Évolution du nombre et du type de prothèses péniennes posées en France pour dysfonction érectile : analyse des données nationales de codage pour la période 2006–2013 - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
Les patients ne répondant pas aux traitements pharmacologiques oraux, injectables ou au vacuum peuvent bénéficier de la pose d’une prothèse pénienne. Trois types de prothèses peuvent être proposés : les prothèses rigides ou semi-rigides, les prothèses gonflables 2 et 3 pièces. Les auteurs ont souhaité évaluer l’évolution de la prise en charge chirurgicale de la dysfonction érectile en France au moyen des données nationales du codage.
Méthodes |
Analyse des données issues de la base de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH) (2006–2013) en utilisant la classification commune des actes médicaux (CCAM) et après extraction des codes relatifs à cette chirurgie (JHLA002, JHLA003, JHLA004).
Résultats |
Le nombre de prothèses péniennes posées en France a augmenté de 106 % (307 en 2006 contre 633 en 2013). Les prothèses péniennes gonflables avec composante extra-caverneuse demeuraient les prothèses les plus fréquemment posées (87 %) avec une progression de 142 % pendant cette période (228 en 2006 contre 552 en 2013). En deuxième position on retrouvait les prothèses rigides, même si la pose a diminué de 26,7 %. Enfin, la pose des prothèses péniennes gonflables sans composante extra-caverneuse restait anecdotique avec une vingtaine d’interventions annuelles. En 2013, plus de la moitié des prothèses péniennes françaises étaient posées dans trois régions (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes). Entre 2006 et 2013 la répartition privée/publique des zones d’implantation s’est modifiée avec 65,8 % d’implantation en secteur privé en 2006 contre 56,9 % d’implantation en secteur publique en 2013.
Conclusion |
Le nombre de prothèses péniennes posées entre 2006 et 2013 a doublé en France. Trois régions semblaient particulièrement actives pour cette chirurgie (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes). La prise en charge de cette activité restait partagée entre les secteurs d’hospitalisation publics et privés.
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Vol 25 - N° 13
P. 813 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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