Ondes de choc de faible intensité pour le traitement de la dysfonction érectile : comment ça marche ? - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
Des études cliniques rapportent l’utilisation d’ondes de choc de faible intensité (Li-ESWT) appliquées sur la verge pour traiter la dysfonction érectile (DE). Le mécanisme d’action de cette thérapeutique innovante reste inconnu. Nous avons évalué l’efficacité des Li-ESWT dans le contexte expérimental de la DE associée au diabète utilisant le rat diabétique Goto-Kakizaki (GK) et son contrôle normoglycémique Wistar pour préciser le mécanisme d’action des Li-ESWT.
Méthodes |
Certains rats GK (n=24) ont reçu 2 séries de traitements bi-hebdomadaires par Li-ESWT (Omnispec ED1000, Medispec), séparées de 3 semaines sans traitement. Ce protocole de traitement par Li-ESWT reproduisait exactement le protocole humain. Parmi ces rats GK, certains ont également reçu 0,3mg/kg iv de sildénafil au moment de l’évaluation de la fonction érectile, 4 semaines après la dernière séance par Li-ESWT, en mesurant la pression intracaverneuse lors de stimulations électriques du nerf caverneux. La réactivité en bain d’organes isolés des corps caverneux (CC) issus des mêmes rats a été également mesurée afin d’explorer le rôle éventuel de la voie NO/cGMP.
Résultats |
La fonction érectile des rats diabétiques GK est significativement diminuée en comparaison des rats contrôles Wistar et associée à une diminution des relaxations endothélium-dépendantes, -indépendantes et nitrergiques des corps caverneux. Les Li-ESWT ont significativement amélioré la fonction érectile des rats diabétiques GK. De plus, le sildénafil a augmenté significativement l’effet pro-érectile du traitement par Li-ESWT. Cependant, la relaxation des CC n’a pas été améliorée par Li-ESWT, qu’elle soit endothélium-dépendante, -indépendante ou nitrergique.
Conclusion |
Li-ESWT améliore la fonction érectile des rats diabétiques de type II GK. Le sildénafil associé aux Li-ESWT améliore encore ces réponses. L’effet thérapeutique des Li-ESWT est indépendant de la voie du NO/cGMP. D’autres études sont nécessaires pour comprendre le mécanisme d’action des Li-ESWT.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 25 - N° 13
P. 812 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?