État des lieux de l’antibio-résistance des germes uropathogènes sur une décennie - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
La résistance aux médicaments antimicrobiens est un problème croissant d’ampleur mondiale. Au cours de ces deux dernières décennies et suite à l’utilisation intensive des antibiotiques, nous assistons à une sélection de souches multirésistantes aussi bien en milieu hospitalier qu’en milieu communautaire. Le but de notre travail est de déterminer la cinétique d’évolution de la résistance aux antibiotiques des principales souches bactériennes isolées en milieu urologique.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective réalisée sur dix ans allant du 1er janvier 2004 au 1er juin 2014 portant sur les examens cytobactériologiques des urines. Ont été inclus, tous les patients hospitalisés ayant eu un prélèvement des urines dans le service en pré- ou en postopératoire. L’analyse statistique des données collectées au moyen d’un bordereau de recueil a été faite à l’aide du logiciel SPSS v « 17.0 ».
Résultats |
L’âge moyen est de 63,7ans avec une prédominance masculine (sex-ratio de 3,5). Nous avons colligé 1141 prélèvements positifs sur 8898 pendant plus de dix ans. L’étude de résistance des entérobactéries (76,86 % des isolats) a objectivé une augmentation progressive de la résistance aux aminopénicillines et l’amoxicilline+acide clavulanique (AMC) passant de 80 % et 42,7 % en 2004 pour atteindre 100 % et 65 % en 2014, ainsi qu’aux fluoroquinolones (FQ) pour atteindre une moyenne de 54 % en 2014 pour la ciprofloxacine. La ceftriaxone et la gentamycine gardent leur efficacité dans la majorité des cas, mais avec des taux de résistance élevés respectivement de 37,5 % et 24,2 % en 2014. La résistance à la trimithoprime-sulfaméthoxazole (SXT) restait constamment élevée, 53,3 % en moyenne. Les germes produisant une BLSE sont en augmentation et représentaient 19,38 % des entérobactéries.
Conclusion |
Les résistances importantes aux quinolones limitent leurs prescriptions dans la majorité des cas. Aucune entérobactérie n’est sensible aux aminopénicillines. Les céphalosporines, les aminosides, le trimithoprime-sulfaméthoxazole (SXT) et les pénèmes ont des niveaux de résistance élevée et croissante. La prévalence des BLSE est inquiétante.
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Vol 25 - N° 13
P. 810-811 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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