Second-look précoce par urétéroscopie souple après traitement endoscopique conservatif pour tumeur de la voie excrétrice urinaire supérieure : résultats préliminaires - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
Évaluer les résultats oncologiques du second-look précoce par urétéroscopie souple (URSS) chez les patients traités endoscopiquement pour tumeur urothéliale de la voie excrétrice supérieure (TVEUS). Étudier l’intérêt de ce second-look sur les résultats de l’évaluation endoscopique suivante et le risque de progression tumoral.
Méthodes |
Étude rétrospective monocentrique incluant 41 patients suivis pour TVEUS et ayant eu un second-look dans les soixante jours suivants un traitement endoscopique thérapeutique. Le suivi était ensuite basé sur les recommandations européennes. Une néphro-urétérectomie totale (NUT) était proposée en cas de progression locale tumorale, définie par une récidive tumorale majeure. L’intérêt du second-look précoce sur l’évaluation endoscopique suivante a été analysé par statistiques descriptives. La survie sans progression (SSP) selon le grade tumoral à l’URSS initiale et la présence de récidive tumorale au second-look endoscopique était étudiée par la méthode de Kaplan-Meier. L’identification de facteurs prédictifs de SSP était réalisée selon le modèle de Cox.
Résultats |
La récidive était de 51,2 % au second-look. Lors du contrôle endoscopique suivant le second-look, la récidive était de 81,3 % chez les patients avec second-look positif et 41,2 % si second-look négatif (p=0,02). Neuf patients avaient une progression locale après une période moyenne de 18,4 mois et ont eu une NUT. Après un suivi moyen de 34,6 mois, nous avons identifié que le grade tumoral à l’URSS initiale et la récidive au second-look étaient associés à la SSP (79 % et 32 % en cas de bas et haut grade respectivement à la première URSS ; 88 % et 48 % chez les patients sans et avec récidive au second-look, p<0,01). Ces deux paramètres étaient aussi identifiés comme facteurs prédictifs de SSP (HR=6,1 [1,42-26,27] pour le grade tumoral, HR=5,39 [1,18-24,66] pour la récidive au second-look, p<0,03).
Conclusion |
Ces données montrent que la récidive tumorale lors du second-look précoce était de 51,2 %. Les résultats du second-look influencent les résultats endoscopiques ultérieurs et le risque de NUT. Le second-look précoce pourrait aider à caractériser l’agressivité tumorale en cas d’absence d’histologie initiale mais ceci doit être évalué par d’autres études (Fig. 1, Fig. 2).
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Vol 25 - N° 13
P. 804 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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