Rachianesthésie en chirurgie ambulatoire urologique : étude rétrospective - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
La rachianesthésie en chirurgie ambulatoire urologique est controversée notamment sur l’allongement de la durée d’hospitalisation et le risque de rétention urinaire. L’objectif de cette étude était d’analyser la durée de séjour dans l’unité de chirurgie ambulatoire (UCA) et les complications des patients opérés sous rachianesthésie en fonction de l’anesthésique local utilisé.
Méthodes |
Cette étude rétrospective monocentrique incluait tous les patients opérés en chirurgie ambulatoire urologique sous rachianesthésie entre décembre 2011 et mai 2015. La cohorte a été répartie en deux groupes selon le type d’anesthésique local utilisé : bupivacaïne (B) et chloroprocaïne (C). Les variables quantitatives étaient comparées par test-t de Student (normalité vérifiée par test de Kolmogorov-Smirnov) et les variables qualitatives par test de Chi2. Une valeur de p<0,05 était considérée comme statistiquement significative.
Résultats |
Soixante-quinze patients étaient inclus dont 71 (95 %) sortis à j0. Les contre-indications de sortie étaient : patient seul à domicile (1), caillotage vésical (1), intolérance JJ (1), retard reprise mictionnelle (1). La durée moyenne d’acte était de 27±19min, celle de SSPI de 55±31min, celle de séjour de 36±91. Quarante-cinq patients (60 %) ont reçu de la B et 30 (40 %) de la C. La durée de séjour moyenne en SSPI était significativement réduite dans le groupe C (47±24min vs. 61±34min, p=0,04). Un patient a présenté un retard de miction dans le groupe B sans différence significative. Pas de différence significative pour les autres critères étudiés (Tableau 1) en dehors de l’âge moyen qui est plus élevé dans le groupe C (p=0,02).
Conclusion |
La rachianesthésie en chirurgie ambulatoire urologique ne semble pas compromettre la sortie le jour même et ne semple pas induire de rétention urinaire, en particulier avec la chloroprocaïne. L’utilisation de la chloroprocaïne semble diminuer la durée de séjour en SSPI comparée à la bupivacaïne. Ces résultats sont à confirmer par des études prospectives.
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Vol 25 - N° 13
P. 790 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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