Étude de l’irradiation transmise par radiofluoroscopie aux patients et au chirurgien pendant une chirurgie endoscopique du calcul avec une approche d’optimisation des mesures de radioprotection - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
L’évaluation de l’irradiation des patients opérés par voie endoscopique pour un calcul des voies urinaires et celle des chirurgiens est mal évaluée et la législation relative à la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants mal connue Nous avons relevé les doses reçues à l’aide de dosimètres actifs par le chirurgien et le patient pendant une procédure en optimisant le temps de radiofluoroscopie.
Méthodes |
Tous les patients hospitalisés entre janvier et mars 2015 consécutivement en urgence pour colique néphrétique ou vus en consultation et justifiant une chirurgie endoscopique étaient opérés par 2 opérateurs dans un seul centre en limitant au maximum l’utilisation de la radiofluoroscopie. Nous avons relevé prospectivement, le mode d’hospitalisation le nombre de clichés, le temps de scopie, le type d’urétéroscopie, le dose moyenne d’irradiation à l’aide d’un dosimètre passif placé sur le sternum du patient et de l’opérateur et la dose efficace (scopie). Nous avons analysé l’influence de ces 2 derniers facteurs sur le risque d’irradiation ainsi que le taux de succès (TDM normal).
Résultats |
Vingt et un patients ont été opérés, 13 urétéroscopie rigides en urgence et 8 urétéroscopies souples en ambulatoire. La dose efficace moyenne d’irradiation était de 3,82cgay/cm2 (1,48–5,62) avec une moyenne de 1,61 clichés par patient. La dosimétrie active relevée auprès du chirurgien et du patient était de 0. Le temps moyen de radiofluoroscopies était<1minute. Le taux de succès était de 81 %. La durée moyenne de suivi était de 24j (14–90) avec aucune réhospitalisation pour complication avant le retrait définitif de la double J. Les patients avaient un âge moyen de 52ans (32–81). Les calculs ont été extraits dans 86 %. En analyse univariée, ni le mode d’hospitalisation urgent, ni le mode d’urétéroscopie souple ou rigide n’était associé à un risque significativement plus élevé d’irradiation.
Conclusion |
L’optimisation des mesures de radioprotection par une approche visant à minimiser le temps de radiofluoroscocopie au cours d’une chirurgie endoscopique du calcul quel que soit le mode d’hospitalisation et d’urétéroscopie est possible. Cette approche qui s intègre dans la radioprotection limite l’irradiation des patients qui est méconnue mais réelle dans le contexte du caractère récidivant de la maladie lithiasique (Tableau 1, Tableau 2).
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Vol 25 - N° 13
P. 786 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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