La photovaporisation transurétrale de prostate par GreenLight 180W permet-elle de désonder précocement les patients opérés de leur adénome ? - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
La durée de sondage a en moyenne été réduite à 1 jour avec la photovaporisation transurétrale de prostate (PVP) du fait de la diminution des hématuries macroscopiques postopératoires. En l’absence de contre-indication, nous avons voulu évaluer la faisabilité d’un désondage précoce le jour même de la PVP.
Méthodes |
Suivant un protocole d’anesthésie avec objectif d’épargne morphinique pour éviter les rétentions postopératoires, nous avons mesuré le taux d’échec de désondage à 3heures post-PVP, chez des patients consentants successifs opérés dans un seul centre entre 2014 et 2015. Les critères d’inclusions étaient : 45>âge>85ans, volume prostatique>30cm3, IPSS≥15 en échec thérapeutique, PSA≤4ng/mL ou biopsie négative inférieure à 6 mois. L’échec était défini par une contre-indication au désondage à 3h (fièvre>38,5°C ou hématurie macroscopique) ou par un resondage dans les 24h. Les patients restaient hospitalisés une nuit postopératoire et suivis un mois.
Résultats |
Au total, 51 patients ont eu une PVP, 21 étaient éligibles, 5 ont été exclus pour non respect du protocole anesthésique. Le taux d’échec de désondage était de 31 % (n=5) pour cause de rétention aigue d’urine douloureuse avec résidu post-mictionnel>500mL. Aucun patient ne présentait de contre-indication au désondage à 3h. L’âge moyen était de 68ans, le volume prostatique initial moyen de 52cm3. La durée opératoire était de 47min, celle du laser 22min avec une quantité d’énergie délivrée de 153kJ et une réduction moyenne IPSS -9. En analyse univariée, la durée d’intervention et la quantité d’énergie présentaient respectivement une tendance plus élevée (56 vs 43min) et plus faible (131 vs 164,7kJ) dans le groupe échec mais non significative (p=0,26 et p=0,10).
Conclusion |
La PVP permet de réaliser un désondage précoce à 3h postopératoire dans deux-tiers des cas. Des facteurs de risque d’échecs de cette technique doivent être mise en évidence sur une plus grande cohorte (Tableau 1, Tableau 2).
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Vol 25 - N° 13
P. 781-782 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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