Y a-t-il un intérêt à l’utilisation de l’échographie peropératoire lors de la photo-vaporisation prostatique au laser ? - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
La photo-vaporisation prostatique (PVP) pour hypertrophie bénigne est une méthode de plus en plus répandue. L’utilisation d’une sonde d’échographie per-procédure a été rapportée comme moyen d’évaluer les limites de la vaporisation et guider l’opérateur. Notre objectif était de comparer les résultats à court terme de la PVP avec ou sans utilisation de la sonde d’échographie endorectale en début d’expérience.
Méthodes |
Les données pré-, per- et postopératoires de 556 patients opérés par PVP (Greenlight™ AMS, États-Unis) dans deux institutions ont été collectées. Pour chaque opérateur, seuls les patients traités en début d’expérience (moins de 100 procédures) ont été inclus dans l’analyse. La cohorte a été divisée en deux groupes en fonction de l’utilisation (n=362) ou non (n=184) d’une sonde endorectale pendant l’intervention. Les tests de Student et de Chi2 ont été respectivement utilisés pour comparer les variables continues et catégorielles avec le logiciel IPSS™ (IBM™, États-Unis) version 20.
Résultats |
Les deux groupes étaient comparables en termes d’âge, de PSA, et de paramètres fonctionnels (débimétrie, IPSS et QdV) préopératoires. Le volume prostatique était plus important dans le groupe opéré avec échographie (Tableau 1). Les durées d’interventions et l’énergie laser délivrée étaient significativement augmentées lors des procédures réalisées avec l’aide d’une échographie. En postopératoire, le taux de complications mineures était plus important dans le groupe « avec échographie » (14,3 % vs 7 %, p<0,05) alors que le taux de complications majeures était similaire (3 % vs 3 %). À 3 mois, aucune différence significative n’était observée en termes de scores IPSS, QdV et de débit maximum (Tableau 1).
Conclusion |
L’utilisation en début d’expérience d’une sonde d’échographie per-procédure durant une photo-vaporisation prostatique est associée à une augmentation du temps d’intervention et de l’énergie délivrée sans modification des résultats fonctionnels à court terme. Le bénéfice fonctionnel à long terme et notamment le taux de retraitement est à évaluer.
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Vol 25 - N° 13
P. 778-779 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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