Écologie et profils de résistance des infections bactériennes sur sondes urinaires chez le patient hospitalisé - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
Déterminer l’écologie et les profils de résistances aux antibiotiques des germes responsables d’infections urinaires fébriles chez les patients hospitalisés et porteurs de sonde vésicale. Proposer une antibiothérapie optimale de première intention.
Méthodes |
Étude rétrospective (janvier–novembre 2014) réalisée chez des patients hospitalisés entre dans un service de chirurgie et ayant bénéficiés d’un ECBU avec antibiogramme pour suspicion d’infection urinaire fébrile sur sonde vésicale.
Résultats |
Cent quatre-vingt-cinq patients ont été identifiés, parmi lesquels 179 ont pu être analysés. L’âge moyen était de 73,4ans [16–99], 71 femmes et 108 hommes. Les espèces bactériennes les plus fréquentes étaient Escherichia coli, Enterococcus faecalis, Pseudomonas aeruginosa et Klebsiella pneumoniae (les autres germes étant présents dans moins de 5 % des cas). Les profils de résistances étaient synthétisés dans le Tableau 1.
Conclusion |
L’infection fébrile sur sonde vésicale, en milieu chirurgical, est le plus souvent liée à l’E. coli et à l’E. faecalis. L’utilisation des fluoroquinolones en première intention doit être proscrite du fait des résistances. L’utilisation des C3G pourrait être limitée dans l’avenir par l’augmentation des souches BLSE (proche de 5 %).
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Vol 25 - N° 13
P. 776 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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