Cystectomie radicale ouverte versus cystectomie radicale robot-assistée avec dérivation urinaire intra-corporéale : une étude de cohorte appareillée par coefficient de propension - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
La cystectomie robot-assistée avec dérivation urinaire intra-corporéale (icCRRA) est une nouvelle approche mini invasive dans le traitement du cancer de la vessie. Notre objectif était de comparer les résultats à cours terme de cette nouvelle approche à l’approche standard par voie ouverte (CRO).
Méthodes |
Entre janvier 2011 et juillet 2104, 133 patients qui ont eu une CRO ont été comparés à 70 patients consécutifs qui ont eu une icCRRA dans une même institution. Les patients ont eu tous un curage ganglionnaire associé à la cystectomie. Les patients ont été appareillés par coefficient de propension ajusté sur les caractéristiques démographique et de la maladie au diagnostic (Logiciel R). Après appareillement, 70 patients comparables ont été affectés à chaque groupe. Les paramètres chirurgicaux (durée opératoires, pertes sanguines,) et les résultats postopératoires à court terme (durée d’hospitalisation, réalimentation, les taux de complications à 90jours, le taux de ré-hospitalisation et de réintervention).
Résultats |
Après appareillement, l’âge moyen (63±13 vs. 64±12ans ; p=0,90), les scores ASA (p=0,38) et de Charlson (0,47) étaient similaires dans les deux groupes. Les indications de la cystectomie étaient des TVNIM dans 53 % vs. 57 % et des TVIM 47 % vs. 43 % respectivement dans les groupes ORC et icCRRA. De même 23 % vs. 25 % (p=0,69) des patients avaient reçu une chimiothérapie néoadjuvante. Le type dérivation urinaire était des urétérostomies trans-iléales (Bricker) dans 82 % vs. 75 % respectivement dans les groupes ORC et icCRRA. Les comparaisons des paramètres opératoires et les résultats postopératoires sont résumés dans le Tableau 1.
Conclusion |
Cette étude est la première cohorte monocentrique qui a comparé la cystectomie voie ouverte et la voie intra-corporéale robot-assistée dans le traitement du cancer de la vessie par coefficient de propension. Elle a montré certains bénéfices per- et postopératoire sans majorer les complications au détriment d’une durée opératoire plus prolongée.
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Vol 25 - N° 13
P. 768 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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