Le traitement des empierrements urétéraux post-LEC : place des différentes modalités thérapeutiques - 29/10/15
Résumé |
Objectifs |
La LEC est devenue le traitement de choix pour le traitement des calculs urinaires. Malgré son efficacité et son caractère mini-invasif, l’empierrement urétéral représente une complication assez fréquente potentiellement grave. Le but de ce travail est d’évaluer les différentes modalités thérapeutiques de cette complication.
Méthodes |
Nous avons colligé de façon rétrospective 105 cas d’empierrement urétéral (EU) post-LEC sur une période de 13ans. Ont été exclus de ce travail tous les malades qui ont été traités en ambulatoire ainsi que les malades porteurs de calculs radio-transparents.
Résultats |
Notre étude a colligé 105 patients âgés de 51,7ans en moyenne. La taille initiale des calculs était de 1,97cm. L’EU survenait généralement après la première séance de LEC dans 53,3 %. L’EU était révélé par des coliques néphrétiques dans 36,2 %. Nous n’avons pas trouvé de relation entre le siège de l’EU et le siège ou la taille du calcul initial. Le traitement médical a été tenté en première intention chez 9 patients avec un taux d’échec à 100 %. L’urétéroscopie (URS)a été proposée pour 89,5 % des patients avec de bons résultats dans 43 % des cas et 50 % de succès en deuxième intention. La LEC a été tentée en première intention chez 2 % des patients sans aucun résultat positif.
Conclusion |
L’EU reste une complication fréquente et potentiellement grave après la LEC. Il ne dépend pas ni du siège ni de la taille du calcul initial. Son traitement se doit d’être rapide et peut faire appel au traitement médical, l’URS ainsi que la LEC cependant l’URS reste le traitement de choix quel que soit le type de l’EU.
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Vol 25 - N° 13
P. 753 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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