Nouvelle classification dans le cancer de la prostate de risque intermédiaire identifié à partir des résultatsoncologiques - 29/10/15
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Résumé |
Objectifs |
Le cancer de la prostate (CaP) de risque intermédiaire (RI) selon D’Amico est une entité hétérogène et définir le traitement optimal chez ce groupe de patient reste un défi en oncologie. Le but est de proposer un nouvel outil de classification dans le groupe intermédiaire à partir des données clinicopathologiques.
Méthodes |
Étude rétrospective dans 2 centres hospitalo-universitaires entre 2000 et 2011, incluant 845 patients présentant un CaPRI traités par PT. La récidive biologique était définie par un PSA>0,2ng/mL. Deux groupes ont été créés en fonction des facteurs de risque (FR) : le groupe « favorable (GF) » défini par 1 seul FR et un SG3+4 et un nombre de biopsies envahies<50 %. Tous les autres cas étaient classés dans le « groupe non favorable (GNF) ». La SSRB était décrite par la méthode de Kaplan-Meier. L’analyse des facteurs de risque de récidive était réalisée par le modèle de Cox. Les résultats anatomopathologiques étaient comparés en utilisant le test de Fisher.
Résultats |
Les données concernant 797 patients étaient analysées (rétropubienne : 60 %, robot-assistée : 26 % et cœlioscopique : 14 %). Au cours d’un suivi médian de 48,4 mois, 132 (16,6 %) patients ont présenté une récidive biologique. Au total, 24,1 % des patients présentaient plus d’un FR (324 GF [50,5 %], 318 GNF [49,5 %]). En analyse univariée, le SG, le GNF et le nombre de FR étaient des facteurs prédictifs de récidive biologique. Le GNF présentait une SSRB inférieure à celle du GF (74,5 vs 91,8 %, p<0,0001). Tous les résultats anatomopathologiques étaient plus péjoratifs dans le GNF (R1 : 39 vs 29 % ; N1 : 1,6 vs 0,9 % ; pT3 : 49 vs 24 % ; p<0,001).
Conclusion |
Le pronostic après PT n’est pas uniforme dans le groupe de patients porteurs d’un cancer de prostate de risque intermédiaire, notamment entre les 2 groupes favorable ou non favorable défini sur des critères préopératoires. L’utilisation de cet outil de classification au sein de ce groupe peut permettre d’adapter la stratégie thérapeutique (Fig. 1).
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Vol 25 - N° 13
P. 739-740 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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