Disjonctions sacro-iliaques. Résultats fonctionnels et radiologiques à un an et plus d’une prise en charge chirurgicale - 28/10/15
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Résumé |
Introduction |
Les disjonctions sacro-iliaques sont des lésions rares, associées à un pronostic vital initial limité du fait de la gravité des lésions associées vasculonerveuses et pelvi-périnéales. La restitution d’une stabilité de l’anneau pelvien s’avère complexe et malgré une prise en charge par ostéosynthèse, la qualité de vie des patients suivis pour une disjonction sacro-iliaque est amoindrie comparée aux autres patients traités pour une fracture instable pelvienne.
Patients et méthode |
L’objectif de notre étude était de recueillir de manière prospective les résultats fonctionnels (scores SF12v2, IPS et Majeed) et iconographiques d’une série de 17 patients traités chirurgicalement pour une disjonction sacro-iliaque à un an et plus de l’intervention. Les facteurs prédictifs d’une évolution fonctionnelle favorable étaient recherchés en comparant les variables périopératoires et nos résultats au plus grand recul.
Résultats |
L’âge moyen des 17 patients était 55,6±4,3ans, le recul moyen était 38,6 mois±6,3. La DSI était majoritairement de type B (71 %) et l’écrasement (41 %) constituait le mécanisme traumatique principal. Des lésions associées étaient présentes dans 82 % des cas, majoritairement d’ordre uro-génital (59 %), ostéoarticulaire (42 %) et vasculaire (35 %). La synthèse était une fixation externe dans 76 % des cas et une synthèse sacro-pelvienne dans 12 %. Un score Majeed ou IPS bon ou excellent était retrouvé chez 76 % des patients. Le SF12 moyen était 102±5,3 points, le Majeed moyen et l’IPS était 72,2±4,6 points et 76,2±4,5 points respectivement. À un an minimum de l’ostéosynthèse pelvienne, 47 % des patients boitaient et présentaient des séquelles d’ordre uro-sexuel et 59 % des patients étaient inactifs. Les diastasis n’étaient pas significativement améliorés. Les facteurs prédictifs de résultats fonctionnels favorables étaient un score OMS 0 avant la DSI, l’absence de lésions associées et l’absence de lésions uro-génitales initiales (p<0,005).
Discussion |
Les résultats fonctionnels de notre série sont acceptables, bien que modérés, et concordent avec ceux de la littérature. Au-delà de l’insuffisance de la qualité de la réduction et de la solidité de la synthèse, les facteurs généraux liés au patient et aux traumatismes associés initiaux influencent de manière significative la qualité de vie des patients. Cependant la puissance statistique de notre étude est faible et les méthodes de mesures peu reproductibles.
Conclusion |
Le dépistage des lésions associées ainsi que la réalisation d’une synthèse maintenant une réduction anatomique est essentielle chez les patients présentant une disjonction sacro-iliaque.
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Vol 101 - N° 7S
P. S245-S246 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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