Résultats préliminaires d’une étude évaluant le devenir de la comminution postérieure dans les fractures extra-articulaires de l’extrémité distale du radius à déplacement postérieur - 28/10/15
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les fractures extra-articulaires de l’extrémité distale du radius à déplacement postérieur sont actuellement traitées par plaques antérieures verrouillées par la plupart des chirurgiens. Ce mode d’ostéosynthèse par voie antérieure néglige la comminution de la corticale postérieure quand elle existe sans se soucier de sa bonne reconstitution. Ce travail a pour but d’étudier le devenir de la comminution postérieure dans ce type de fracture.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique menée de mars à décembre 2014. Tous les patients consultant aux urgences et présentant une fracture extra-articulaire de l’extrémité distale du radius à déplacement postérieur avec une comminution de la corticale postérieure étaient inclus. Toutes les fractures étaient ostéosynthésées par une plaque antérieure verrouillée. Les patients étaient revus à 1, 3 et 6 mois pour une évaluation clinique, fonctionnelle et radiologique. Durant le suivi, un bilan biologique comprenant le dosage de la vitamine D et de la calcémie ainsi qu’une ostéodensitométrie osseuse étaient réalisés. À 6 mois postopératoire, 1 scanner était réalisé pour évaluer le devenir de la comminution postérieure.
Résultats |
Trente-deux patients ont été inclus. Tous les premiers scanners de contrôle à 6 mois dont nous disposons des résultats objectivent, en regard de l’ancienne comminution postérieure, un défect ovalaire métaphysaire distal en lieu et place de l’os spongieux. Le contenu de ce défect a une tonalité proche de celle de la graisse. La corticale postérieure du radius semble reconstituée.
Discussion et conclusion |
La comminution postérieure dans les fractures extra-articulaires de l’extrémité distale du radius laisse place à une zone ovalaire, plus ou moins importante qui ne se recolonise pas par de l’os spongieux à 6 mois postopératoire. L’analyse des résultats complets recherchera une corrélation entre la taille de ce défect métaphysaire et l’importance du déplacement postérieur initial, d’une part, et le résultat fonctionnel, d’autre part.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 101 - N° 7S
P. S233-S234 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?