Comparaison des prothèses totales de disques lombaires à deux niveaux aux montages hybrides au recul minimum de deux ans - 28/10/15
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La prothèse totale de disque lombaire représente une alternative viable à l’arthrodèse dans le traitement chirurgical des discopathies du sujet jeune pour prévenir les syndromes adjacents. Les bons résultats à moyen terme sur un niveau ont encouragés leur implantation sur plusieurs niveaux. En l’absence d’évaluation suffisante, la Haute Autorité de santé n’a pas retenu cette indication sur plus d’un niveau, ce qui a entraîné le développement des montages hybrides associant une prothèse et une arthrodèse. Nous avons comparé les résultats des prothèses implantées sur deux niveaux aux montages hybrides au recul de 2ans. Une série rétrospective multicentrique de 72 patients de moins de 60ans opérés entre 2003 et 2012 par prothèse totale de disque lombaire sur deux niveaux ou prothèse sur un niveau et arthrodèse, par voie antérieure. Les critères de jugement étaient la lombalgie côté par l’échelle visuelle analogique, l’Oswestry Disability Index et la mobilité des niveaux opérés. À deux ans de recul, 23 patients de 44,9 A 1,3ans dans le groupe hybride et 42 patients de 40,6 A 0,86ans dans le groupe deux prothèses ont complétés le suivi clinique et radiographique. Il n’existait pas de différence significative entre les montages hybrides et les prothèses à deux niveaux sur la variation de l’EVA (−3,5 vs −4,0), de l’ODI (−27,0 vs −30,4) ni du ROM en L4–L5 (7,7° vs 8,7°). Le taux d’échec ayant nécessité une reprise chirurgicale au recul moyen de 47 mois était plus élevé dans le groupe deux prothèses (17,8 % contre 4,3 %). Les taux de complications liés à la voie d’abord étaient respectivement de 8,7 % et 11,1 %, aucune n’ayant nécessité de reprise chirurgicale. Cette étude n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative sur l’amélioration de la douleur au recul de deux ans. Le taux d’échec important pour les prothèses à deux niveaux est à mettre en rapport avec des indications initialement plus élargies. Il n’a pas été retrouvé de dysfonctionnement cinématique pour l’association de deux prothèses et les taux de complications liées à la voie d’abord étaient inférieurs à ceux décrits dans la littérature. À court terme, il n’existait pas de différence sur l’amélioration de la lombalgie entre les deux techniques mais un taux d’échec précoce plus important pour les prothèses à deux niveaux malgré la préservation de la mobilité.
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Vol 101 - N° 7S
P. S226-S227 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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