Évaluation de l’impact d’une arthrodèse rachidienne sur le comportement des hanches prothésées + étude en position debout et assise par l’imagerie EOSy - 28/10/15
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Résumé |
Introduction |
L’association « arthrodèse rachidienne et prothèse de hanche » n’est pas exceptionnelle. Les troubles de la version pelvienne et la rigidité de la charnière lombo-sacrée perturbent les possibilités d’adaptation en position debout ou assise. Cette étude rapporte une expérience acquise avec les mesures EOSy simultanées de face et profil sur le secteur rachidien, les hanches et le secteur sous-pelvien. L’objectif est une approche quantitative axée sur les variations de bascule pelvienne, et l’impact des inégalités de longueur.
Patients et méthode |
Quarante-sept patients présentant l’association « PTH et arthrodèse rachidienne » ont été comparés à 50 patients avec PTH sans pathologie rachidienne. Les cas ont été analysés sur des acquisitions corps entier debout et assis. Les informations cliniques concernant ces positions et la perception des longueurs des membres ont été colligées. Aucune des PTH n’était instable. Nous avons individualisé les arthrodèses remontant jusqu’en L4 (groupe 1), en L2 (groupe 2) et au-dessus de la charnière thoracolombaire (groupe 3). Les paramètres suivants ont été mesurés - pente sacrée, incidence pelvienne, version pelvienne, pente du plateau supérieur de l’arthrodèse pour les fusions lombaires, obliquité pelvienne, porte-à-faux de C7, angle du plan pelvien antérieur avec la verticale, offset fémoral, version fémorale sagittale debout, angles de flessum ou recurvatum du genou, longueurs anatomiques et fonctionnelles des membres.
Résultats |
La comparaison avec les sujets sans pathologie rachidienne montre l’importance de la version pelvienne postérieure en cas d’arthrodèse (40 cas). Pour ces patients l’adaptation à la position assise est correcte dans tous les cas+en position debout, les mécanismes de compensation (flessum de hanche ou de genou) sont efficaces dans 31 cas pour maintenir un équilibre sagittal selon les normes admises. Les variations de version pelvienne debout-assis sont significativement diminuées dans les groupes 1 et 2 et inexistantes dans le groupe 3. Un bassin oblique a été retrouvé dans 12 cas. Les acquisitions en position assise permettent de discriminer les cas où une réductibilité est possible. Les inégalités de longueur fonctionnelle supérieures à 1cm (inégalités anatomiques ou anomalies d’axe) sont mal tolérées dans tous les groupes. Le trop faible effectif n’a pas permis de souligner une significativité du paramètre incidence pelvienne.
Discussion |
Ce travail préliminaire confirme l’importance d’une réflexion globale pour l’analyse fonctionnelle des patients associant PTH et fusion rachidienne. La version pelvienne postérieure fréquemment associée à la dégénérescence rachidienne et souvent pérennisée par les arthrodèses doit être prise en compte. La perte des mécanismes de compensation autorisés par la charnière lombo-sacrée peut rendre problématiques les anomalies d’axe ou de longueur du secteur sous-pelvien.
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Vol 101 - N° 7S
P. S192-S193 - novembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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