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L’absence de réimplantation après dépose de prothèse totale de genou infectée n’améliore pas le pronostic infectieux : étude rétrospective multicentrique de 72 cas - 08/10/15

Doi : 10.1016/j.rcot.2015.06.016 
T. Amouyel a, B. Brunschweiler a, B. Freychet b, C. Lautridou c, P. Rosset b, P. Massin d, , e

la Société française de la hanche et du genou (SFHG)f

a Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU d’Amiens, 1, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France 
b Service d’orthopédie 2, hôpital Trousseau CHU, 37044 Tours cedex 1, France 
c Service d’orthopédie, hôpital Raymond-Poincaré (AP–HP), 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France 
d Service de chirurgie orthopédique, hôpitaux universitaires Paris-Nord Val-de-Seine, site Bichat, 46, rue Henri-Huchard, 75877 Paris cedex 18-F, France 
e EA Remes, université Paris Diderot, Sorbonne Paris-Cité, 75010 Paris, France 
f 56, rue Boissonade, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La dépose définitive d’une prothèse de genou infectée est le plus souvent ressentie par le chirurgien et le patient comme une solution contrainte imposée par des conditions locales ou générales défavorables, faisant craindre un échec mécanique ou infectieux de la réimplantation. Le but de cette étude était de vérifier si la dépose définitive d’une prothèse totale de genou (PTG) infectée lorsque la réimplantation s’avère trop risquée, permettait de contrôler l’infection et d’éviter l’amputation de cuisse. L’hypothèse était que la dépose sans réimplantation favorise l’éradication de l’infection et permet d’éviter l’amputation.

Patients et méthodes

Soixante-douze patients opérés consécutivement d’une dépose de PTG entre 2000 et 2010 dans 14 centres ont été revus. La dépose était suivie d’une arthrodèse dans 33 cas ou de l’implantation d’un espaceur acrylique définitif dans 39 cas.

Résultats

En prenant pour critère d’échec la récidive infectieuse patente cliniquement, le taux de survie était de 65 %±5 % à deux ans, 44 % des patients ayant présenté une récidive infectieuse, 8 % ayant été amputés, 19 % étant en pseudarthrodèse au dernier recul. Les facteurs d’échecs étaient le sexe masculin et la présence de plusieurs comorbidités.

Discussion

Le contrôle de l’infection n’est pas garanti par la dépose de l’implant, avec un taux de succès inférieur aux réimplantations en deux temps. Nos résultats sont inférieurs à ceux de la littérature. L’hétérogénéité des patients et des traitements ainsi que l’association des comorbidités peuvent être une explication. Cette option thérapeutique est à considérer en dernier recours avant l’amputation.

Niveau de preuve

Niveau IV étude rétrospective de cohorte.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Prothèse de genou, Infection, Arthrodèse, Espaceur cimenté, Amputation


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 101 - N° 6S

P. S76-S80 - octobre 2015 Retour au numéro
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